La grève des cheminots provoque des perturbations dans toute la France
- Avec AFP
Tôt le matin du 18 mai, les perturbations générées par la grève des cheminots, étaient conformes aux prévisions de la SNCF, a indiqué un porte-parole de l'entreprise ferroviaire à l'AFP.
«A la prise de service des agents [début du trafic], nous n'avons pas eu de surprises particulières, pas d'alertes particulières. La circulation est conforme aux prévisions», a confié à l'AFP le porte-parole qui avoue «ne pas avoir d'inquiétude particulière».
#SNCF > Prévisions de trafic grandes lignes ce mercredi
— Le Monde (@lemondefr) 18 mai 2016
🚆 2 TGV sur 3
🚆 60 % des Ouigo
🚆 40 % de Intercités
La SNCF avait annoncé le 17 mai, qu'en moyenne, seule la moitié des TER et deux TGV sur trois circuleraient. En Ile-de-France, trois RER sur quatre et six Transiliens sur dix circuleront.
Pour ce qui est des grandes lignes, les TGV circulant sur les axes Pays de la Loire et Sud-Ouest seront les plus perturbés, avec seulement un train sur deux, alors que le trafic est annoncé «normal» sur l'axe oriental du réseau. En outre, 80% des Ouigo (TGV à bas coûts) devraient rouler.
Grève SNCF ce mercredi : 1 TER sur 2 et 2 TGV sur 3. À lire sur @franceinter : https://t.co/WwmqbQotcqpic.twitter.com/RqPbxAatkv
— Visactu (@visactu) 18 mai 2016
Prendre un Intercité devrait être plus compliqué, avec 40% de liaisons assurées en journée et aucune la nuit.
En Ile-de-France, les perturbations les plus importantes sont annoncées sur les lignes Transilien P (un train sur trois), L, R, U et J (un train sur deux). Côté RER, la ligne E tournera au ralenti avec un train sur deux. La prévision est de deux trains sur trois pour les lignes A, C et D, et de quatre sur cinq sur la ligne B.
En province, 50% des TER sont annoncés en moyenne. Les clients sont invités à se renseigner localement.
Le trafic international devrait, lui, être habituel pour les Eurostar, Thalys et Alleo, quasi normal pour Lyria. En revanche, seuls 40% des Elipsos (trains vers l'Espagne) devraient circuler.
Ce mouvement de grève, lancé à l'appel de la CGT-Cheminots et SUD-rail, est motivé par la défense des conditions de travail des cheminots à un moment où les règles du secteur sont remises à question et s'inscrit plus largement dans le cadre de la contestation du projet de loi travail.