Fillon «choqué» que «Nuit debout» soit toléré en plein état d'urgence
François Fillon, candidat à la primaire de la droite, s'est dit dimanche «profondément choqué» que soit «toléré» le mouvement «Nuit debout» alors que la France est placée sous l'état d'urgence.
«Je comprends la colère des gens de gauche par rapport à la politique conduite par François Hollande mais je suis profondément choqué qu'on a d'un côté l'état d'urgence et que de l'autre, on tolère ce type de rassemblement», a expliqué l'ancien Premier ministre au «Grand Rendez-vous» Europe 1/Le Monde/iTELE.
@RTenfrancais@KOTIKOV_RT#LoiTravail#paris des manifestants tentent d'ériger des barricades pic.twitter.com/JKkdPVlKnR
— Kotikov_RT_France (@KOTIKOV_RT) 9 avril 2016
Il a fustigé «le spectacle des policiers insultés par les manifestants alors qu'il y a deux mois, la France communiait avec sa police».
Je ne me bats pas pour le pouvoir, mais pour servir mon pays ! @FrancoisFillon#LeGrandRDV@Europe1#Fillon2017pic.twitter.com/Qg4yrxzRvg
— Dorian Martinez (@DoriianMartinez) 10 avril 2016
Selon lui, le mouvement «Nuit debout», qui se poursuit place de la République à Paris et essaime dans plusieurs villes de France, n'est «pas compatible avec l'état d'urgence, il faut savoir ce qu'on veut».
Les participants à ce mouvement qui dure depuis une dizaine de jours «expriment des convictions» mais «ces Français sont extrêmement minoritaires, l'immense majorité des Français veut qu'on libère le pays». «Les Français sont bloqués dans leur vie et ont besoin qu'on soulève un peu le couvercle», notamment administratif.
«Il y a une incohérence totale à maintenir l'état d'urgence et à laisser Notre-Dame-des-Landes occupée par des zadistes et la place de la République par "Nuit debout"», a conclu le député de Paris.