Euro 2016 : l'Etat s'attend au pire
Une simulation d’attentat sera organisée à Nîmes dans une zone réservée aux fans. Un scénario très redouté à moins de cent jours du début du championnat d’Europe de football 2016 qui se déroulera dans l'Hexagone.
Bernard Cazeneuve envisage le pire. Le ministre de l’Intérieur a annoncé le 7 mars qu’un exercice simulant une attaque terroriste sera organisé le 17 mars à Nîmes. La ville du Gard accueillera l’une des nombreuses «fans zones» de l’Euro 2016. Destinées à accueillir les supporters venant du monde entier, elles proposeront animations, concerts et retransmissions de matches.
#desirdeperchoir Euro 2016: une simulation d'attaque terroriste à Nîmes - https://t.co/zsljpVJfbe - https://t.co/R6SjSkjswl
— desir de perchoir (@desirdeperchoir) 7 mars 2016
La hantise d’un nouveau 13 novembre
Les terribles attentats qui ont frappé la capitale en novembre dernier sont dans toutes les têtes. Alors que la France s’apprête à accueillir la deuxième compétition la plus importante du football, les autorités craignent que les extrémistes n'en profitent pour réaliser une nouvelle démonstration macabre.
En savoir plus : Selon Europol, 5 000 combattants de Daesh circuleraient librement en Europe
La veille de l’exercice de Nîmes, Bernard Cazeneuve réunira les responsables de la sécurité et des secours qui seront mobilisés du 10 juin au 10 juillet à Paris, la ville qui accueillera le plus de matches.
«Je réunirai les responsables de la sécurité et des secours de 16 grandes agglomérations et des villes accueillant l’Euro 2016, pour évoquer les enjeux post-attentats et l’adaptation des modes opératoires», a déclaré le ministre français de l’Intérieur.