Alain Juppé et François Fillon abrogeront la loi Sante de Marisol Touraine s’ils sont élus
- Avec AFP
Les deux candidats à la primaire de la droite pour la présidentielle de 2017 se voient déjà président. Ils ont tous deux l’intention de revenir sur la loi Santé de Marisol Touraine
Le texte n'est pas encore voté que déjà certains souhaitent l'abroger. Lors d’un congrès de la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), Alain Juppé a déclaré devant de nombreux représentants des cliniques et des hôpitaux de Paris: « J’ai bien l’intention, si j’accède aux responsabilités auxquelles je prétends, d’abroger la loi Touraine », puis il a jouté « je comprends votre exaspération, elle est légitime et je la partage ».
J'abrogerai la Loi Santé de Marisol Touraine. ➡️ https://t.co/yvdqW8epDG#LoiSante#RencontresFHP@La_FHPpic.twitter.com/AfmrgLHIRS
— Alain Juppé (@alainjuppe) 9 Décembre 2015
Cette déclaration a été suivi de celle de son concurrent aux primaires François Fillon : « les dispositions des textes législatifs qui viennent d’être adoptées, qui vont dans le mauvais sens, doivent simplement être abrogées et remplacées par des dispositions qui permettent une équité entre le service publique et le secteur privé ».
Le gvt traite les professionnels de santé d'une façon ni juste, ni respectueuse de leur contribution à la santé de tous #RencontresFHP
— François Fillon (@FrancoisFillon) 9 Décembre 2015
Ce mercredi, la commission des Affaires sociales du Sénat a décidé de poser la question préalable sur le projet de loi santé en nouvelle lecture, ce qui devrait entraîner son rejet. Dans un communiqué la commission a indiqué « suivant l’avis des rapporteurs, la commission s’est prononcée contre l’adoption du projet de loi ».
Après de nombreux reports suite aux attentats de Paris, le vote devrait avoir lieu avant fin décembre.
Depuis plusieurs mois déjà, le projet de loi Santé de Marisol Touraine créer la polémique. Elle souhaite notamment mettre en place le paquet neutre ou encore la généralisation du tiers payant ce qui engendre la colère des médecins.