France : les réseaux de fibres optiques de plusieurs opérateurs sabotés dans huit départements, Paris épargné
Plusieurs opérateurs, dont Netalis et Free, ont rapporté ce 29 juillet avoir subi des «actes de vandalisme» dans la nuit.
Après les lignes de TGV, des sabotages visant les réseaux de fibre optique ? Plusieurs opérateurs français, notamment Netalis et Free, ont indiqué avoir été visés par des «actes de vandalisme». Selon la presse française, de grosses sections ont été coupées à la hache ou à la disqueuse. Personne n'a revendiqué ces actes.
Sont pour l’heure concernés huit départements : les Bouches-du-Rhône, l'Aude, l'Oise, l'Hérault, la Meuse et la Drôme, mais aussi la Marne et le Vaucluse.
Le directeur de Netalis, Nicolas Guillaume, a souligné sur X que des câbles longue distance de SFR ont été touchés, ou bien des câbles d’autres opérateurs dans les fourreaux SFR.
Ces actes de malveillance ont aussi affecté des opérateurs étrangers empruntant ces réseaux, dont Vodafone et British Telecom.
SFR a relativisé l'impact de ces coupures, estimant que 10 000 clients avaient été touchés au total.
Désormais plusieurs journalistes et médias vont prendre le relais pour diffuser des informations de qualité sur ce sujet.
— Nicolas Guillaume (@nguillam) July 29, 2024
Ce sont des câbles longue distance de SFR qui sont touchés ou bien des câbles d'autres opérateurs dans les fourreaux SFR.
Une deuxième opération de sabotage en quelques jours ?
Cette nouvelle affaire intervient alors que des câbles de fibre optique assurant la transmission d'informations aux conducteurs de TGV avaient été coupés dans la nuit du 24 au 25 juillet dernier, créant une pagaille monstre dans les gares parisiennes à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des JO.
Une opération bien préparée, selon les enquêteurs. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait affirmé le 28 juillet sur France 2 que ces derniers avaient ciblé des profils susceptibles d'avoir commis ces sabotages, non revendiqués mais selon lui typiques de l'«ultragauche».