JO 2024 : à un an des Jeux, Paris revoit ses ambitions à la baisse

JO 2024 : à un an des Jeux, Paris revoit ses ambitions à la baisse© Alain JOCARD / AFP Source: AFP
Panneau affichant le compte à rebours jusqu'au début des Jeux olympiques de Paris 2024 à Paris. Ce 26 juillet 2023, ces JO entrent officiellement dans la dernière année avant la cérémonie d'ouverture sur la Seine (photo d'illustration).
Suivez RT en français surTelegram

Un an avant l'ouverture des Jeux olympiques de Paris, l’organisation, qui a dû renoncer à certaines de ses promesses de candidature, essuie de vives critiques de la part de ses détracteurs.

Reculer pour mieux avancer ? C’est la stratégie que semble avoir adopté l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024. Six ans après avoir été investie ville hôte, la capitale française a revu certains objectifs à la baisse pour des raisons financières et d’infrastructures.

La candidature parisienne avait pour avantage de proposer un événement sportif sans avoir à bâtir de nouvelles infrastructures. Une des rares constructions nouvelles prévue était le Centre olympique de Saint-Denis. Située face au Stade de France, cette structure n’accueillera pas, selon l'AFP, les épreuves de natation initialement prévues, mais se cantonnera aux compétitions, moins suivies, de water-polo, de plongeon et de natation synchronisée.

Des renoncements pour des raisons de coûts 

Ce changement de cap s’explique par le coût trop élevé que représentait une installation permettant l’accueil des épreuves de nage, qui auront finalement lieu à la Défense Arena, dans l’Ouest parisien.

Autre sujet qui fâche : les visiteurs français et étrangers qui assisteront aux compétitions devaient initialement être dispensés de payer leur transport. La détention d’un billet devait ainsi permettre de voyager gratuitement sur l'ensemble du réseau francilien le jour de la compétition.

Mais, faute de moyens obtenus auprès du gouvernement par la présidente de la région Ile-de-France, les spectateurs devront s’acquitter des frais de transports, en bénéficiant néanmoins d’une tarification spécifique, comme l'a annoncé Valérie Pécresse le 20 juillet. Les tarifs ne seront en revanche connus qu'en décembre.

Enfin, l’installation d’un village des médias au Bourget, en Seine-Saint-Denis, a été annulée, notamment parce que les lignes 16 et 17 du métro parisien ne seront pas opérationnelles pour l'événement, comme prévu initialement, mais également parce que le nombre d'épreuves qui doivent se dérouler dans cette zone a été revu à la baisse.

Des oppositions en effervescence

Des associations et médias hostiles aux JO de 2024 ont profité de ce 26 juillet, date symbolique, à un an de l'ouverture des Jeux, pour faire valoir leurs critiques. Le média Reporterre, très engagé dans les thématiques de surveillance et d’écologie, a ainsi proposé un reportage papier grand format dans lequel est évoqué la «médaille d’or de la surveillance de masse». De son côté, la chaîne d'information en continu BFMTV Paris Ile-de-France consacrait ce 26 juillet un sujet sur l’inquiétude des Franciliens quant aux transports lors de l’événement. 

Le collectif Saccage 2024 relaie de son côté des initiatives de gauche visant à «éteindre la flamme» et à s'opposer aux inégalités sociales que reflète ou provoque l’événement. Les critiques pleuvent également du côté de l’Assemblée nationale. L'Insoumise Clémence Guetté s’est ainsi insurgée le 21 juillet contre la fabrication de la mascotte en Chine.

Le député du Rassemblement national Emmanuel Blairy s’est quant à lui inquiété auprès du ministre des Sports de la répartition des 400 000 places gratuites pour les jeunes, demandant si celles-ci pourraient aussi bénéficier à de jeunes ruraux.

A un an du début des Jeux de Paris 2024, les organisateurs sont contraints d’opérer des ajustements pour des raisons financières. A mesure que l’échéance approchera, la pression des oppositions politiques et associatives sera de plus en plus forte. Aux questions sociales et écologiques devraient aussi succéder des considérations d’ordre sécuritaire.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix