La ville de Metz porte plainte après la dégradation d'une statue du général de Gaulle
La mairie de Metz (Moselle) a annoncé le dépôt d'une plainte après la dégradation dans la nuit de la statue du général de Gaulle, installée l'année dernière devant la gare. Le maire a dénoncé un «outrage à l’homme de la France Libre».
Comme l'a rapporté l'antenne Lorraine Nord de France bleu ce 8 décembre, la ville de Metz a annoncé qu'elle portait plainte après la dégradation dans la nuit de la statue du Général de Gaulle, installée l'année dernière devant la gare.
Outrage à l’homme de la France Libre
Comme on peut le voir sur une photo du monument partagée par le maire François Grosdidier (LR), cette représentation de l'instigateur de la Cinquième République a été maculée de peinture rouge sur les mains et le torse.
«Outrage à l’homme de la France Libre. Je suis scandalisé. La mairie de Metz porte plainte. J’espère que la vidéo permettra d’identifier les auteurs et qu’ils seront fermement sanctionnés», a écrit l'édile républicain sur les réseaux sociaux.
Dégradation de la statue du Général de Gaulle à Metz. Outrage à l’homme de la France Libre. Je suis scandalisé. La @MairiedeMetz porte plainte. J’espère que la vidéo permettra de d’identifier les auteurs et qu’ils seront fermement sanctionnés. https://t.co/Tvr69tVXQt
— François GROSDIDIER (@GrosdidierMetz) December 8, 2022
Précédemment, en 2017, un homme de 38 ans avait craché sur la tombe du général à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne) et en avait brisé la croix de pierre. Il avait été condamné à un an d'emprisonnement avec sursis et mise à l'épreuve durant deux ans.
En pleine journée nationale de la Résistance, le 27 mai, l'individu était monté sur la tombe du général de Gaulle avant de donner deux grands coups de pied dans le socle de la croix, la faisant tomber. La scène avait été filmée par une caméra de surveillance destinée à protéger la sépulture du chef de la France Libre, décédé en 1970. Quelles que soient leurs différences idéologiques, les politiques de tous bords avaient fermement condamné cette profanation.