Les perches à selfie bannies du Palais de Versailles et de la National Gallery à Londres
Les responsables du Palais de Versailles et de la National Gallery ont décidé d’interdire les perches à selfie dans leurs établissements en invoquant que cela permettra de mieux protéger les œuvres d’art, comme les autres visiteurs.
La porte-parole de la National Gallery a déclaré que le personnel avait déjà commencé à faire respecter cette interdiction.
Les perches à selfie sont des bâtons télescopiques au bout desquels on peut fixer son smartphone et améliorer la qualité des autoportraits. Leur popularité a fait exploser les ventes, mais elles restent considérées comme désagréables et dangereuses. Les perches sont également interdites dans un nombre croissant de sites touristiques.
Le château de Versaille interdit les perches à selfie http://t.co/t5fmv3atj8pic.twitter.com/pRW4cRKQZr
— Clubic Mag (@ClubicMag) 11 Mars 2015
Parmi ces sites, on trouve le Museum of Modern Art et le musée Solomon R. Guggenheim à New-York. Le Colisée à Rome, avec ses 16 000 visiteurs par jour, a introduit cette restriction il y a un mois pour des raisons de sécurité.
«Faire pivoter des centaines de perches peut involontairement devenir dangereux», a expliqué le porte-parole du Colisée, Christiano Brughitta, à l’agence Associated Press. Deux touristes américains ont été arrêtés la semaine dernière après avoir gravé leur nom sur le mur de ce monument vieux de plus 2 000 ans et puis avoir pris une photo à l’aide d’une perche à selfie.
A côté de ces incidents agaçants plus que dangereux, il y a eu des morts. En novembre dernier, une femme est morte en Espagne après avoir glissé et être tombée d’un pont alors qu’elle essayait de faire un selfie. En août, un couple est tombé d’une arête rocheuse au Portugal alors qu’il essayait également de se prendre en photo.
Les interdictions s’étendent même aux arènes musicales telles que la Wembley Arena à Londres et aux stades de football. Certains supporters se sont mis à utiliser ces perches pour se battre avec ceux de l’équipe rivale. Au Brésil, elles ont été interdites d’utilisation pendant les défilés du carnaval de Rio de Janeiro.