POLÉMIQUE

Le Sénat a adopté la proposition de loi pour protéger le «secret des affaires» malgré l'opposition de la gauche. Contre l'avis du gouvernement, il a élargi la définition du secret des affaires aux informations qui ont «une valeur économique».
Secrétaire générale du Syndicat national des journalistes, Dominique Pradalié estime que le projet de loi sur le secret des affaires, en discussion au Sénat, remet en cause la «liberté d'informer, d'être informé et la liberté d'expression».
Maxime Borodine est décédé le 15 avril après avoir chuté de son balcon à Ekaterinbourg. Si la police a écarté la piste d'un assassinat, Reporters sans frontières et l'OSCE ont malgré tout exigé des autorités russes une enquête «sérieuse».
Franck Annese, patron du groupe So Press, a confié avoir refusé la réécriture d'une interview d'Emmanuel Macron selon des consignes du service presse de l'Elysée. Il sera en conséquence privé d'entretien avec lui durant le quinquennat.
Lors de son audition devant le Congrès, Mark Zuckerberg s'est vu reprocher le biais idéologique du réseau social, qui limiterait l'influence des médias et utilisateurs conservateurs. Mais selon lui, la plateforme fait son possible pour rester neutre.
Directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques, François-Bernard Huygue souligne le flou de la notion de fausses informations. Selon lui, en raison de cette imprécision, le dernier mot reviendra aux géants du net comme Facebook.
A l'image de la France, l'Inde du Premier ministre Narendra Modi a souhaité réguler légalement la propagation d'éventuelles «fake news» dans le paysage médiatique. Devant le tollé causé par son projet de loi, le gouvernement a fait machine arrière.
Lors d'une conférence de presse, alors que les tensions entre la Russie et l'Occident sont vives, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, est revenue sur l'attitude de l'Elysée à l'égard de RT et de Sputnik.
Au lendemain des attentats de l'Aude plusieurs équipes de télévision ont voulu mener leur enquête de voisinage dans le quartier Ozanam de Carcassonne où habitait l'auteur des faits. Agressés et pourchassés en voiture, ils ont dû rebrousser chemin.
Votée en commission, la proposition de loi LREM sur le secret des affaires sera discutée à l'Assemblée nationale le 27 mars. Le texte vise à transposer une directive européenne de juin 2016. Des syndicats, politiques, ONG et médias s'inquiètent.
Aux Etats-Unis, des membres du Congrès travaillent à renforcer les mesures contre les médias étrangers, parmi lesquels RT. Mais France 24 et la BBC, pourtant financés par leurs Etats respectifs, ne devraient pas être inquiétés.
Alors que RT France couvrait la présidentielle russe le 18 mars, d'autres médias suivaient semble-t-il la chaîne – et peut-être pas que pour s'informer.
Alors que LREM accuse régulièrement RT France de fausses informations, le secrétaire d'Etat au Numérique avoue que c'est «plutôt un état d'esprit» qui dérange le parti présidentiel. Un «état d'esprit» qui serait trop «négatif» à l'égard du président.
La journaliste, qui avait rejoint la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, s'est illustrée sur Twitter en reprenant une fausse information, avant de s'excuser. Et ce alors même que le gouvernement planche sur une loi contre les fake news.
Alors que le SNJ fête son centenaire, des représentants des professions de presse s'inquiètent des mesures voulues par le gouvernement français dans le cadre du projet de loi sur les fake news : qui décidera ce qu'est une fausse nouvelle et comment ?
Alors qu'une première version de la loi anti-fake news a fuité, RT france a interrogé Eric Verhaegue, essayiste franco-belge et chroniqueur pour Atlantico. Il voit dans le projet du gouvernement une loi liberticide.
Le Monde a publié des extraits du projet de loi de lutte contre les «fake news». S'il semble inspiré par l'hostilité de l'exécutif vis-à-vis de RT France, son ambiguïté révèle une volonté bien plus large de contrôler l'information sur internet.
Le député de La France insoumise (LFI) dénonce une «reprise en main» d'Emmanuel Macron sur les médias, citant L'Obs, La Chaîne parlementaire (LCP), France Télévisions ou encore Le Parisien, Pour lui, le métier de journaliste «est en danger».
Selon plusieurs médias, les agences de presse accréditées à l'Elysée ont souhaité protester contre le déménagement de la salle de presse hors du palais présidentiel. Elles ont ainsi traité à distance le Conseil des ministres du 21 février.
Un tribunal turc a condamné le 16 février à la prison à vie trois journalistes de renom accusés de liens avec la tentative de coup d'Etat du 15 juillet 2016, selon l'agence de presse étatique Anadolu.