À L'ANTENNE

Dans Africonnect, Samantha Ramsamy reçoit Mahamat Saleh Annadif, représentant de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel.
Le Conseil de paix et sécurité de l'Union africaine a décidé de suspendre la participation du Burkina Faso en son sein en raison de la prise de pouvoir des militaires le 24 janvier. La Cédéao avait pris une mesure similaire le 28 janvier.
Le ministre des Affaires étrangères malien, Abdoulaye Diop, estime que l'hostilité de la France à l'égard des militaires au pouvoir s'explique par le fait que ceux-ci menacent les intérêts de l'Hexagone, à la fois dans le pays et la région.
Dans la continuité de la Cédéao, l'Union européenne devrait prochainement imposer des sanctions contre le Mali. Sa position est «d'être ferme sur certains principes sans fermer complètement les portes», a toutefois précisé Emanuela Del Re.
Sur RT France, le deuxième vice-président du Conseil national de transition du Mali, Nouhoum Sarr, a réagi aux sanctions de la Cédéao contre son pays. Il estime que ces mesures de rétorsion sont illégales au regard du droit international.
La compagnie Air France a annoncé ce 12 janvier la suspension de ses liaisons avec le Mali «avec effet immédiat», après que Paris a emboîté le pas à la Cédéao pour sanctionner les autorités militaires maliennes.
Le Mali a dénoncé une violation de son espace auprès de la France, liée à la fermeture de ses frontières en représailles à des sanctions régionales. Selon une source militaire française de l'AFP pourtant, «toutes les procédures ont été respectées».
Les dirigeants de la Cédéao ont placé le Mali sous embargo. «Des décisions très dures» pour notre expert en relations internationales Claude Blanchemaison, qui livre à RT France son analyse de la situation.
Les militaires au pouvoir au Mali ont proposé à la Cédéao un nouveau calendrier de transition démocratique sur cinq ans, à compter de janvier 2022, contre les 18 mois initialement prévus. La Cédéao pourrait leur imposer de nouvelles sanctions.
A la suite du coup d’État militaire, l'avenir de ce pays d’Afrique de l’Ouest est incertain. Entretemps, la pression internationale s'accumule sur les nouvelles autorités. A quoi ressemble la Guinée de l’après-Alpha Condé ?
De nouveau expulsé d'un pays africaincette fois-ci le Burkina Faso, l'activiste Kémi Séba va porte,r plainte devant la Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Les militaires au pouvoir en Guinée ont reçu à Conakry une mission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui a assuré avoir trouvé l'ex-président Alpha Condé en bonne santé, cinq jours après le putsch.
Initialement prévue pour 2020, l’entrée en vigueur de l’eco a finalement été repoussée à 2027. D’ici là, la Cédéao, qui réunit 15 Etats, dont huit membres de la zone franc CFA, devra atteindre d’ambitieux critères de convergence.
Dans ce nouvel épisode de La Source, Alain juillet se penche sur l’avenir de l’Afrique dans l’économie mondiale.
Au terme de trois jours de discussions entre personnalités politiques, de la société civile et militaires, la junte malienne s'est engagée à une transition dans un délai de 18 mois. Le mouvement de contestation dénonce une «confiscation» du pouvoir.
Les militaires putschistes du 18 août ont affirmé que leur chef assurerait «la continuité de l'Etat» et préparerait «la transition». La première réunion de concertation politique et civile a été reportée. Une attitude qui laisse la Cédéao perplexe.
Après son coup d'Etat militaire le 18 août, la junte désormais au pouvoir au Mali a annoncé une transition de trois ans «avec un gouvernement en majorité composé de militaires» et donné son accord pour «libérer le président [Ibrahim Boubacar] Keïta».
La figure de l'opposition malienne, l'imam Mahmoud Dicko, a accusé la France d''être «derrière» le maintien à son poste du Premier ministre Boubou Cissé. «Je ne suis pas un ennemi de la France mais la France doit nous respecter», a-t-il lancé.
L'opposition au président malien rejeté les préconisations des 15 présidents de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour sortir de la crise, maintenant sa position pour la démission d'Ibrahim Boubacar Keïta.
Dans le cadre d'une médiation placée sous l'égide de la CEDEAO, les chefs d'Etat de cinq pays ouest-africains se sont rendus à Bamako afin de trouver une issue consensuelle à la crise socio-politique qui ébranle le Mali depuis le 5 juin.