Le président serbe Alexandar Vucic a assuré que Belgrade ne rejoindrait aucune alliance militaire, que ce soit l'OTAN ou l'OTSC. Il a insisté sur le fait que son pays conserverait ses liens étroits avec Moscou, parlant de «relations fraternelles».
Le pays d'Afrique de l'Ouest a annoncé sa décision par l'intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères. Il devient ainsi le seizième Etat à retirer sa reconnaissance officielle du Kosovo.
Le prix Nobel de littérature a été décerné à l'écrivain autrichien Peter Handke. Un choix qui ne fait pas l'unanimité dans les Balkans étant donné le soutien qu'avait affiché l'homme de lettres à l'ancien président serbe Slobodan Milosevic.
La gauche nationaliste de Vetëvendosje remporte les élections législatives kosovares et doit composer avec le parti de centre-droit arrivé second. L'émergence de cette formation radicale ne devrait pas faciliter les relations avec Belgrade.
Présent à Paris pour assister aux obsèques de Jacques Chirac, Bill Clinton s'est montré élogieux vis-à-vis de son ancien homologue. Devant les journalistes, il a notamment rappelé le rôle actif de ce dernier dans l’intégration de la Russie au G7.
Le Premier ministre du Kosovo Ramush Haradinaj, ancien commandant de la guérilla kosovare (UCK) pendant le conflit (1998-99), a démissionné ce 19 juillet après avoir été convoqué par la justice internationale en tant que suspect.
Après l'annulation de la visite du président serbe en France, le spécialiste des Balkans Alexis Troude revient sur les derniers mois des relations entre Paris et Belgrade marquées par les brimades diplomatiques sur fond de tensions avec le Kosovo.
20 ans après la fin du conflit au Kosovo, les autorités de Pristina ont invité des représentants américains de l'époque afin qu'ils soient honorés. L'ancien président Bill Clinton a désormais un timbre à son effigie et Madeleine Albright une statue.
Lors d'une soirée organisée par l'ambassade du Kosovo, une œuvre comprenant un appel à la prière islamique a retenti dans la cathédrale Saint-Louis des Invalides, provoquant la colère de certains membres de la communauté catholique.
En dépit de leur passé très trouble, les dirigeants kosovars ont toujours bénéficié du soutien des occidentaux. A quelques semaines d'un sommet où sera discuté l'adhésion de Belgrade à l'UE, le regain des tensions dans la région interpelle.
Mikhaïl Krasnochtchekov a été arrêté par la police du Kosovo le 28 mai avant d'être libéré le jour même. Souffrant d'une blessure grave à la tête, il doit être évacué en Serbie pour être soigné mais un procureur kosovar souhaite le poursuivre.
Selon l'agence Tass qui cite un porte-parole des Nations unie, Mikhaïl Krasnochtchekov, citoyen russe et membre de la mission onusienne MINUK a été libéré le jour même de son arrestation. Moscou avait dénoncé une provocation de la part de Pristina.
L'ambassade de Russie en Serbie a demandé a ce que soit libéré immédiatement Mikhaïl Krasnoshchekov, citoyen russe en mission pour l'ONU au Kosovo. Celui-ci aurait été blessé lors d'une opération de la police kosovare.
Alors qu'une opération de police a dégénéré en affrontement armé dans une zone majoritairement peuplée de serbes du Nord du Kosovo, le président de la Serbie voisine a ordonné la mise en état d'alerte de son armée
Le retrait des forces américaines de Syrie est un véritable casse-tête pour les Occidentaux, les forces kurdes refusant de prendre en charge les djihadistes capturés et leurs familles. Le petit Etat du Kosovo a-t-il été poussé à montrer l'exemple ?
20 ans après les frappes de l'OTAN en Serbie, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavorv a livré son analyse des événements : ces frappes ont inauguré une ère d'inversion des règles des relations internationales par les Occidentaux.
La Serbie commémore les frappes aériennes de l'OTAN qui avaient contraint Belgrade à retirer ses troupes du Kosovo en 1999. Sans l'aval des Nations unies, l'intervention de l'Alliance atlantique avait constitué une première contre un Etat souverain.
Tout en affirmant que Belgrade ne rentrerait jamais dans l'OTAN, le président serbe a fait part de sa volonté d'entretenir des relations «correctes et décentes» avec l'alliance. Pourtant, le statut du Kosovo reste un point de désaccord majeur.
Le Tribunal pénal international de l'ONU ordonne une peine à perpétuité contre le chef politique des Serbes de Bosnie pendant la guerre en ex-Yougoslavie. Il est définitivement jugé coupable de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Invité du JT de RT France, le conseiller régional France insoumise Auvergne-Rhône-Alpes Andréa Kotarac analyse la situation en Crimée à l'occasion de la célébration des cinq ans du rattachement de la péninsule à la Russie.