ANALYSE

Des milliers de manifestants se sont rassemblés à Belgrade le 17 mars pour exprimer leur indignation face à l'accord soutenu par l'UE visant à normaliser les liens entre la Serbie et la région du Kosovo.
Des centaines de personnes ont manifesté à Belgrade contre un plan négocié par l'UE visant à normaliser les relations entre le Kosovo et la Serbie. Les protestataires ont exigé l'arrêt des négociations autour de la proposition franco-allemande.
Si l'UE encourage Belgrade à normaliser ses relations avec Pristina, le chef d'Etat serbe a laissé entendre que les dirigeants du Kosovo avaient quant à eux pour agenda d'«humilier la Serbie».
Dans un entretien accordé à la télévision publique serbe, Aleksandar Vucic a assuré n'être pas prêt à signer ou accepter «une reconnaissance officielle ou officieuse du Kosovo» après sa rencontre avec les autorités autoproclamées de Pristina.
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Belgrade le 15 février pour protester contre le président serbe Aleksandar Vucic et sa gestion de la situation dans la région du Kosovo.
Dans ce nouveau numéro de L'Echiquier mondial, Xavier Moreau et Slobodan Despot, romancier, éditeur et directeur du magazine Antipresse.net, analysent le regain de tensions au Kosovo.
Deux Serbes, dont un enfant de 11 ans, ont été blessés par balle au Kosovo. Selon Pristina, l'assaillant serait un membre des Forces de sécurité kosovares. L’incident survient après plusieurs semaines de tensions communautaires dans la province.
Après la fermeture par le Kosovo d'un important poste de passage, le président serbe a fait savoir que les barricades érigées pour protester contre l'arrestation d'un ancien policier seraient retirées. Il a salué l'appui de la Russie dans la crise.
Face à la montée des tensions au Kosovo, le président serbe Aleksandar Vucic a ordonné à son armée d'être «au niveau de l'utilisation de la force armée». La présence militaire dans la zone limitrophe va passer de 1 500 soldats à 5 000.
Alors que les frictions persistent entre la communauté serbe du Kosovo et les autorités de Pristina, le président de Serbie Aleksandar Vucic a envoyé le chef des armées sur le terrain. Le général précise que la situation est «compliquée et complexe».
La situation au Kosovo, où des Serbes ont dressé des barricades dans une nouvelle montée des tensions, est «au bord du conflit armé», a mis en garde ce 21 décembre le Premier ministre serbe, Ana Brnabic.
Des centaines de manifestants se sont rassemblés le 16 décembre à Belgrade pour soutenir les Serbes du Kosovo dans un contexte de tensions. Ils ont exigé la restauration de toutes les compétences et autorités de l'État serbe dans la région du Kosovo.
Alors que le climat s'est tendu ces derniers jours entre Serbes et Albanais du Kosovo, le président Vucic a demandé à l'OTAN de pouvoir déployer des policiers et militaires dans la région afin de protéger les Serbes présents dans la province.
Salih Mustafa, ancien commandant de l'UCK, organisation paramilitaire indépendantiste albanaise du Kosovo, a été condamné à 26 ans de prison par le tribunal spécial pour le Kosovo pour crimes de guerre, notamment meurtre et actes de torture.
Le 12 décembre, des centaines de manifestants ont battu le pavé à Belgrade en soutien aux Serbes résidant au Kosovo théâtre ces derniers jours de tensions après une série d'opérations menées par la police de Pristina.
Après des incursions de la police de Pristina au Kosovo, plusieurs barricades ont été dressées par la minorité serbe. Belgrade a rappelé l'illégalité des interventions policières de Pristina.
La tension continue de croitre dans la province serbe, après l’arrestation d’un homme accusé par les autorités de Pristina d’avoir blessé un policier albanais. Face à l’enlisement, le Président Vucic a annoncé son intention d’envoyer 1 000 hommes.
Plusieurs centaines de policiers des autorités autoproclamées du Kosovo sont entrés dans Mitrovica, provoquant l’émoi des autorités serbes. La région fait face à un regain de tensions, alors que Pristina entend y tenir des élections anticipées.
La Serbie a qualifié de «contradictoires» les mesures que lui recommande l'europarlement afin de rejoindre l'Union européenne. Une demande porte sur la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo, l'autre sur la mise en place des sanctions antirusses.
Le chef de la diplomatie européenne s'est réjoui d'un accord conclu entre la Serbie et le Kosovo concernant la minorité serbe du Kosovo.