Le président américain a appelé à la fin de la guerre au Yémen et annoncé mettre un terme au soutien et aux ventes d'armes des Etats-Unis à la coalition militaire menée par l'Arabie saoudite dans ce pays. Une décision saluée par les rebelles Houthis.
A Sanaa, au Yémen, des milliers de Houthis, membres d'un groupe rebelle chiite récemment étiqueté comme terroriste par l'administration Trump, se sont rassemblés devant l'ambassade américaine.
Les Houthis du Yémen dénoncent leur classement comme groupe terroriste par les Etats-Unis, une décision de l'administration Trump qui intervient quelques jours seulement avant la fin du mandat du président sortant.
Bienvenue dans la poursuite du nouveau format de l'Echiquier mondial qui présente dans cet épisode une bataille entre deux puissantes figures du monde musulman. Chacun aspire au rôle de leader régional, mais jusqu’où pourrait aller la confrontation ?
Les séparatistes du Sud du Yémen ont annoncé renoncer à leur autonomie et se sont dit prêts à mettre en œuvre l'accord de Riyad qui prévoit un partage du pouvoir dans le sud entre le gouvernement et eux. Une victoire de Riyad sur Téhéran.
L'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad a envoyé des lettres aux belligérants du conflit au Yémen ainsi qu'au Secrétaire général de l'ONU pour se proposer comme médiateur dans la résolution du conflit au Yémen.
Les séparatistes du sud du Yémen ont déclaré l'autonomie de celui-ci, malgré un accord de paix avec le gouvernement. Une annonce qui s'ajoute au long conflit entre les rebelles Houthis du nord et la coalition menée par l'Arabie saoudite.
Un officiel du royaume des Saoud a fait savoir qu'un cessez-le-feu unilatéral allait être mis en place au Yémen, pendant deux semaines, afin de lutter contre la pandémie de Covid-19. Une décision saluée par l'ONU dans un pays ravagé par la guerre.
L'Iran a assuré vouloir donner une «réponse proportionnée» aux explosions survenues sur un tanker iranien, que les autorités du pays ont attribué à l'Arabie saoudite. Un pas de plus dans la dégradation des relations entre les deux pays.
Le ministre d’Etat des Affaires étrangères saoudien Adel al-Jubeir a estimé l'Iran responsable de l'attaque contre deux sites pétroliers du royaume. Il s'est dit prêt à étudier «toutes les options», y compris une intervention militaire.
Après l'attaque qui a ciblé deux sites pétroliers d'Aramco le 14 septembre, la coalition militaire menée par l'Arabie saoudite a annoncé avoir frappé les rebelles houthis le 19 septembre. Quatre sites situés au nord d'Hodeida ont été détruits.
Riyad, dont les infrastructures pétrolières ont été attaquées, doit-elle suivre le chemin de Téhéran et Ankara, en commandant des missiles russes pour sa défense ? C'est l'avis du président russe, qui en a profité pour réciter un passage du Coran.
Après l'attaque contre des installations pétrolières saoudiennes, pour laquelle Washington accuse Téhéran malgré le démenti des autorités iraniennes, les Etats-Unis évoquent l'option d'une riposte. Comme l'ONU, la Russie se montre plus prudente.
Suite à l'attaque, revendiquée par les Houthis, contre deux exploitations pétrolières saoudiennes, les Etats-Unis ont accusé l'Iran d'être à la manœuvre. La République islamique a fermement démenti alors que la tension grimpe entre les deux nations.
Après des attaques perpétrées par des drones contre deux installations pétrolières saoudiennes, le royaume wahhabite a dû réduire temporairement de moitié sa production d'or noir. La Bourse d'Arabie saoudite a ouvert en net recul ce 15 septembre.
Les Etats-Unis ont confirmé être en pourparlers avec les rebelles houthis du Yémen afin de trouver une solution «acceptable» au conflit, alors qu'un nouveau front s'est ouvert à Aden au sein même du camp anti-Houthis, affaiblissant de fait Riyad.
Un groupe d'experts de l'ONU sur le Yémen fait état de «multitude de crimes de guerre» commis durant le conflit. Si la coalition saoudienne est directement visée, les ventes d'armes par les nations occidentales sont pointées du doigt.
Le Yémen est encore une fois durement touché. Plus de 100 personnes sont mortes et au moins 40 autres ont été blessées dans un bombardement de la coalition sous commandement saoudien sur un centre de détention houthi.
Les combats qui ont accompagné la prise d'Aden, dans le sud du Yémen, révèlent des dissonances entres alliés saoudiens et émiratis. Ils semblent vouloir se retirer mais les pions qu'ils ont placés risquent de complexifier encore la crise yéménite.
Des affrontements ont éclaté le 7 août au sein même du camp hostile aux rebelles Houthis, opposant les séparatistes du Sud du Yémen aux unités gouvernementales. Des civils se seraient retrouvés piégés dans leurs maisons, sans nourriture et sans eau.