SIDERANT

Des milliers de partisans des Houthis se sont rassemblés à Sanaa le 6 janvier pour exprimer leur opposition aux sanctions américano-saoudiennes et émiraties contre les responsables houthis. Des drapeaux israéliens et américains ont été brûlés.
Malgré les tentatives de l'ONU, les différents belligérants au Yémen n'ont pas encore renouvelé le cessez-le-feu qui a expiré le 2 octobre. Les rebelles houthis ont menacé l'Arabie saoudite et les Emirats, faisant craindre une reprise du conflit.
Les Houthis ont célébré le huitième anniversaire de la prise de Sanaa. Des rebelles yéménites qui ont su s'imposer comme un puissant groupe armé face à la coalition arabe menée par l'Arabie saoudite : retour sur l'histoire d'une milice méconnue.
L'ONU a annoncé le 2 août le prolongement in extremis, pour deux mois, de la trêve en vigueur au Yémen entre les forces du gouvernement appuyées par Ryad et les rebelles Houthis, soulageant un pays confronté à une baisse de l'aide humanitaire.
La coalition dirigée par l'Arabie saoudite a annoncé ce 30 mars un cessez-le-feu, à la veille du début du mois de jeûne du ramadan, dans le conflit qui l'oppose aux rebelles yéménites houthis. Parallèlement, des pourparlers s'ouvrent à Riyad.
Dans un communiqué, le chef de l'ONU «condamne les frappes aériennes de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite contre une prison» au Yémen, qui ont fait au moins 70 morts et 138 blessés. Des affirmations réfutées par la coalition.
Trois camions-citernes ont explosé «près des réservoirs de stockage d'ADNOC», la compagnie pétrolière d'Abou Dhabi, faisant trois morts. Un haut responsable émirati a accusé les rebelles houthis d'avoir mené une «attaque infâme».
Selon le site Disclose, la France, à l'époque présidée par François Hollande, aurait livré en 2016 des dizaines de milliers d'armes à l'Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis en sachant qu'elles pourraient être employées dans la guerre au Yémen.
Les Houthis du Yémen affirment avoir dirigé des attaques contre l'Arabie saoudite en lançant 17 drones et missiles, notamment sur des installations pétrolières. Depuis 2015, l'Arabie saoudite conduit une coalition militaire contre ces rebelles.
«Le Yémen a perdu plus de deux décennies de développement et est certainement l'un des pays les plus pauvres, voire le plus pauvre du monde actuellement», a averti le directeur du Programme des Nations unies pour le développement au Yémen.
Le président américain a appelé à la fin de la guerre au Yémen et annoncé mettre un terme au soutien et aux ventes d'armes des Etats-Unis à la coalition militaire menée par l'Arabie saoudite dans ce pays. Une décision saluée par les rebelles Houthis.
A Sanaa, au Yémen, des milliers de Houthis, membres d'un groupe rebelle chiite récemment étiqueté comme terroriste par l'administration Trump, se sont rassemblés devant l'ambassade américaine.
Les Houthis du Yémen dénoncent leur classement comme groupe terroriste par les Etats-Unis, une décision de l'administration Trump qui intervient quelques jours seulement avant la fin du mandat du président sortant.
Bienvenue dans la poursuite du nouveau format de l'Echiquier mondial qui présente dans cet épisode une bataille entre deux puissantes figures du monde musulman. Chacun aspire au rôle de leader régional, mais jusqu’où pourrait aller la confrontation ?
Les séparatistes du Sud du Yémen ont annoncé renoncer à leur autonomie et se sont dit prêts à mettre en œuvre l'accord de Riyad qui prévoit un partage du pouvoir dans le sud entre le gouvernement et eux. Une victoire de Riyad sur Téhéran.
L'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad a envoyé des lettres aux belligérants du conflit au Yémen ainsi qu'au Secrétaire général de l'ONU pour se proposer comme médiateur dans la résolution du conflit au Yémen.
Les séparatistes du sud du Yémen ont déclaré l'autonomie de celui-ci, malgré un accord de paix avec le gouvernement. Une annonce qui s'ajoute au long conflit entre les rebelles Houthis du nord et la coalition menée par l'Arabie saoudite.
Un officiel du royaume des Saoud a fait savoir qu'un cessez-le-feu unilatéral allait être mis en place au Yémen, pendant deux semaines, afin de lutter contre la pandémie de Covid-19. Une décision saluée par l'ONU dans un pays ravagé par la guerre.
L'Iran a assuré vouloir donner une «réponse proportionnée» aux explosions survenues sur un tanker iranien, que les autorités du pays ont attribué à l'Arabie saoudite. Un pas de plus dans la dégradation des relations entre les deux pays.
Le ministre d’Etat des Affaires étrangères saoudien Adel al-Jubeir a estimé l'Iran responsable de l'attaque contre deux sites pétroliers du royaume. Il s'est dit prêt à étudier «toutes les options», y compris une intervention militaire.