SIDERANT

Un dernier hommage a été rendu à Benoît XVI par le pape ainsi que par 50 000 fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre. La dépouille de l'ancien souverain pontife a ensuite été inhumée dans la basilique Saint-Pierre.
Des milliers de fidèles ont afflué vers le Vatican pour rendre un dernier hommage à Benoît XVI, mort le 31 décembre à 95 ans et dont le corps est exposé sous les ors de la basilique Saint-Pierre de Rome avant ses funérailles, le 5 janvier prochain.
Un «grand théologien» à la «personnalité marquante» : les hommages des dirigeants du monde affluent depuis l'annonce du décès du pape Benoît XVI. Vladimir Poutine a salué la mémoire d'un «défenseur des valeurs chrétiennes traditionnelles».
Un rapport affirme que le pape émérite n'a rien entrepris pour écarter des prêtres accusés de commettre des violences sexuelles sur mineurs dans l'archevêché qu'il dirigea de 1977 à 1982. Des accusations que l'homme de 94 ans réfute en bloc.
L'ancien pape Benoît XVI a exigé le retrait de son nom d'un livre controversé, interprété comme une tentative d'influencer le pape François sur l'épineuse question du célibat des prêtres. Analyse par Philippe Maxence, journaliste et écrivain.
Dans une analyse rendue publique le 11 avril, le pape émérite Benoît XVI a expliqué les scandales de pédophilie du clergé par la révolution sexuelle des années 60, des idées théologiques nouvelles, ainsi que l'effondrement en Occident de la foi.
Lors des funérailles de son ami le cardinal Meisner, Benoît XVI a dénoncé «la dictature de l'esprit du temps» qui menace selon lui l'Eglise, en référence aux récentes évolutions idéologiques de l'institution sur les questions familiales.
Dans son livre intitulé «The Last Conversations» («Derniers entretiens»), Benoît XVI a expliqué à un journal italien que si personne n'a fait pression sur lui pour démissionner, un certain "lobby gay" aurait tenté d'influencer ses décisions.
La cour d'appel de Paris a débouté une association, proche des intégristes catholiques, qui avait attaqué le dessinateur du Monde pour «provocation à la haine ou à la violence». C'est la liberté d'expression qui a gagné dit l'avocat du caricaturiste.