La colère des opposants au président haïtien Jovenel Moïse a retenti dans les rues de Port-au-Prince. La capitale du pays a en effet été le théâtre de manifestations pour réclamer son départ du pouvoir. L'état d'urgence a été déclaré pour un mois.
Dans un contexte encore flou, un policier albanais a abattu Klodjan Rasha, 25 ans, un jeune homme qui aurait violé le couvre-feu. Cet événement a provoqué des manifestations en série et la démission du ministre de l'Intérieur Sandër Lleshaj.
Le chef du petit parti Union démocratique et sociale (UDS) et militant du Hirak a été condamné à un an de prison avec sursis pour «atteinte à la sûreté nationale», comme d'autres citoyens et journalistes avant lui.
Habituée aux grandes manifestations dans la capitale biélorusse, l'opposition au président Alexandre Loukachenko change de stratégie et privilégie désormais la multiplication de petits rassemblements.
«S’il y a de l’honneur, il doit se trouver dans le retrait du texte», a déclaré l'ancien président de la République, interrogé sur la loi de sécurité globale. Il a rappelé qu'il avait lui-même renoncé à étendre la déchéance de nationalité en 2016.
Le Parlement du Guatemala a été filmé en flammes le 21 novembre, alors que se déroulaient des manifestations contre les mesures budgétaires du gouvernement et sa majorité parlementaire. Les manifestants ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes.
D'importantes manifestations ont lieu actuellement au Pérou où le président Martin Vizcarra a été destitué par le Congrès pour des soupçons de corruption. Décryptage d'une situation complexe, unique en Amérique latine.
Si 66,8% des électeurs ont approuvé le projet de Constitution mis sur la table par le président Tebboune seuls 23,72% des citoyens ont voté. Un taux de participation historiquement bas expliqué par un profond scepticisme chez les Algériens.
Les Chiliens ont plébiscité à 78% un remplacement de la Constitution héritée de la dictature d'Augusto Pinochet. La population s'est réjouie du résultat du scrutin. Le texte, une fois rédigé, sera soumis à un nouveau référendum en 2022.
Le procureur a ouvert une enquête judiciaire pour déterminer si un policier a poussé le jeune manifestant d'un pont. Les carabiniers affirment que ce dernier est tombé durant une arrestation. L’opposition demande la démission du chef des carabiniers.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a interdit les manifestations visant à contester sa candidature à un troisième mandat. Jugée anticonstitutionnelle, elle a déclenché des heurts qui ont fait six morts la semaine du 10 août.
Emmanuel Macron a annoncé une «indemnité spécifique» pour les effectifs de police travaillant la nuit. Toutefois, de nombreux internautes ont critiqué le comportement du président, photographié sans masque dans les locaux d'un commissariat.
Les opposants au projet de loi bioéthique se sont réunis devant l'Assemblée nationale ce 27 juillet, où les députés débâteront du sujet pendant quatre jours. La Manif pour tous dénonce notamment que l'examen du projet de loi se fasse «en catimini» .
«L'économie nous coûte la vie» ou encore «Derrière les hommages Macron asphyxie l'hôpital». Une banderole très remarquée est apparue au dessus de la place de la Concorde pendant le défilé du 14 juillet, juste au moment de l'hymne français.
Au plus haut de la contestation sociale des Gilets jaunes, les forces de l'ordre ont été perçues par certains comme le dernier rempart du pouvoir politique. Constat dont se rapproche le récent état des lieux d'un CRS en colère contre son institution.
Un millier de salariés de la société finlandaise Nokia ont manifesté à Paris contre la suppression de 1 233 emplois en France d'ici 2021 dans le cadre d'un «plan de départs volontaires» avec des «solutions de reclassement».
Véhicule de police incendié, déploiement de la garde montée... La tension est montée d'un cran en marge d'un rassemblement nocturne de plusieurs milliers de personnes dans la capitale serbe après l'annonce d'un couvre-feu par le gouvernement .
La ville de Lannion a vu défiler entre 3 500 et 5 000 citoyens, mobilisés contre les suppressions de postes annoncées par Nokia. Les manifestants en appellent aux pouvoirs publics afin de stopper le plan social du troisième employeur de la ville.
Après avoir atteint un score de 10% au premier tour de l'élection municipale de Saint-Clair-du-Rhône, une liste composée de Gilets jaunes est toujours en lice et continue de sensibiliser les habitants au RIC, le référendum d'initiative communale.
Les heurts qui ont opposé black blocs et forces de l'ordre en marge de la manifestation parisienne des soignants ont quelque peu ombragé cette dernière. Cependant la mobilisation nationale a été traversée aussi de nombreuses actions pacifiques.