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En dépit des sanctions économiques, seulement 8,5% des entreprises de l'UE et du G7 ont quitté le territoire russe, rapporte une étude suisse. Des compagnies ne sont pas encore sanctionnées, d'autres restent en raison d'une utilité «sociétale».
Le G7 demande aux pays producteurs de pétrole d'augmenter leur production pour faire baisser les prix et empêcher ainsi les gains économiques de la Russie. Le groupe entend également plafonner le prix des hydrocarbures russes.
Le seuil des 50% de participation permettant de valider le vote de rattachement à la Russie a été franchi dans les Républiques de Donetsk et de Lougansk, ainsi que dans la région de Zaporojié. Il se situerait un peu en deçà dans la région de Kherson.
Les leaders du G7 ont «fortement condamné» ce qu'ils considèrent être de «faux référendums», en référence aux scrutins organisés dans le Donbass et dans les territoires sous contrôle russe des régions de Zaporojié et de Kharkov.
Le groupe du G7, réunissant l'Allemagne, le Canada, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, a déclaré vouloir plafonner le prix du pétrole russe, dans le cadre de ses sanctions contre l'opération militaire russe en Ukraine.
Pour le chef de la diplomatie russe, le mouvement des non-alignés s'inscrit dans le changement du «cours objectif de l’histoire», vers un monde multipolaire. Ce à quoi l'Occident tente de s'opposer par tous les moyens, pour maintenir sa domination.
Xavier Moreau, directeur du Centre d’analyses politico-stratégiques, et son invité Arnaud Dotézac, géopolitologue, reviennent sur les réunions du G7 et des BRICS de la fin du mois de juin 2022.
Selon l'ambassadeur de la Russie en Chine, Moscou serait favorable à accorder à l'Inde et au Brésil le statut de membre permanent au Conseil de sécurité de l'ONU afin que celui-ci reflète davantage «les aspirations des peuples du monde entier».
Une vidéo mise en ligne par le président de la République française après le sommet du G7 a été épinglée par plusieurs personnalités, qui y voient un besoin du chef de l'Etat de se mettre «en scène».
L'ambassadeur du Royaume-Uni à Moscou a été convoquée ce 30 juin au ministère russe des Affaires étrangères qui a protesté auprès d'elle contre les propos «grossiers» du Premier ministre Boris Johnson sur le président Vladimir Poutine.
Le projet des dirigeants du G7 de plafonner les prix du pétrole russe pourrait provoquer une flambée des prix selon le ministre russe de l’Energie. Une analyse partagée par des experts indépendants qui évoquent une «recette pour un désastre».
Lors d'une conférence de presse le 29 juin à Achgabat, Vladimir Poutine a commenté un échange survenu plus tôt entre des dirigeants du G7 sur le fait d'exhiber leurs «pectoraux» pour «montrer» qu'ils sont «plus forts» que le président russe.
En dépit des apparences que ses dirigeants ont tenté de donner, le G7 s'est révélé plus faible que jamais, victime de ses propres mesures contre la Russie qu'il ne parvient pas à isoler et désarmé face à l'émergence des BRICS.
S'il n'a pas souhaité suivre son homologue ukrainien qui a qualifié la Russie d'«Etat parrain du terrorisme», le président français a réaffirmé qu'il fallait empêcher la victoire de Moscou sur Kiev, y compris au moyen de nouvelles livraisons d'armes.
Le président vénézuélien souhaite que les acteurs économiques de l'Hexagone réinvestissent dans son pays, alors que la France, confrontée à la crise énergétique, cherche à diversifier ses approvisionnements.
Des milliers de personnes se sont rassemblées à Munich contre la tenue du sommet du G7 qui débute le 26 juin dans la région, exhortant ses dirigeants à œuvrer davantage pour le climat.
Selon Reuters, la question d'une turbine Siemens en maintenance au Canada et sous sanctions devrait être évoquée lors du prochain sommet. Gazprom a justifié sa récente réduction de livraison de gaz à l’Allemagne par une panne de ces turbines.
La Maison Blanche a annoncé le 8 mai dans un communiqué que les membres du G7 s'engagent à «interdire ou supprimer progressivement les importations de pétrole russe». Une décision qui risque de faire varier les prix de l'or noir.
L'Allemagne active un plan d'urgence pour garantir son approvisionnement en gaz naturel face au risque d'un arrêt des livraisons russes. Le paiement en roubles, d’ores et déjà rejeté par les membres du G7, doit entrer en vigueur d’ici la fin du mois.
Le Kremlin a annoncé que Moscou finalisait la mise en œuvre du mécanisme de paiement en roubles des livraisons de gaz russe à l'UE. Pour l'heure, les pays du G7 ont annoncé sans surprise leur refus de se plier à une telle mesure.