POLEMIQUE

Une dizaine de militants kurdes ont perturbé une session au Parlement européen ce 15 février en manifestant à l'intérieur de l'institution. Ils ont scandé des slogans hostiles au président turc et demandé la libération de leur leader Abdullah Öcalan.
Après des provocations de partisans du PKK en Suède, Ankara a annoncé qu’elle n’entérinerait pas la ratification de l’adhésion du royaume scandinave à l'OTAN. Depuis plusieurs mois, Ankara réclame à Stockholm l’extradition de membres du PKK.
Des protestataires pro-kurdes battent le pavé dans la capitale française le 7 décembre, date qui marque le 10e anniversaire du meurtre de trois femmes kurdes en 2013. Les manifestants réclament notamment la levée du secret défense.
Faute d'éléments reliant le suspect à l'idéologie raciste, le parquet antiterroriste ne s'est pas saisi de l'enquête sur l’assassinat des trois Kurdes à Paris, relançant le débat sur la frontière entre droit commun et acte terroriste.
Polit'Mag avec nos chroniqueurs Stéphane Tiki et François Cocq ainsi que nos invités Gamal Abina, cofondateur du Mouvement des Droits Civiques, Kaouther Ben Mohamed, Présidente de l'association Marseille.
Déféré devant le juge d'instruction, le suspect dans le meurtre de trois Kurdes a été mis en examen et incarcéré, a appris l'AFP de source judiciaire, pour assassinat en raison de la race, l'ethnie, la nation ou la religion.
Protestant contre une «propagande anti-Turquie» en France, depuis le meurtre de trois Kurdes à Paris, Ankara a convoqué l'ambassadeur français Hervé Magro ce 26 décembre. Erdogan avait été la cible des manifestants kurdes après la fusillade.
Manifestement sceptique sur la version dépeignant un criminel raciste isolé dans l'attaque contre les Kurdes à Paris, le chef des insoumis dit ne pas croire au «hasard» et réclame une saisine du parquet antiterroriste.
L'auteur présumé de la tuerie à probable mobile raciste contre des Kurdes à Paris va être entendu par un juge d'instruction le 26 décembre au terme de sa garde à vue. Il a reconnu devant les enquêteurs qu'il haïssait les étrangers.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, Ibrahim Kalin s'est ému des nombreuses violences commises lors de la manifestation parisienne en soutien aux victimes de la fusillade du 23 décembre, vilipendant l'«organisation terroriste» du PKK.
De nouveaux débordements ont émaillé le rassemblement du 24 décembre à Paris en hommage aux victimes de la fusillade qui a fait trois morts la veille. Pour Besma Maghrebi et Noam Anouar, les Kurdes ne se sentent pas protégés par l’Etat français.
La garde à vue du suspect de la tuerie survenue à proximité d'un centre culturel kurde à Paris a été levée pour raisons de santé. L'individu a été hospitalisé à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, selon le parquet de Paris.
La garde à vue de l'homme âgé de 69 ans soupçonné d'avoir tué trois Kurdes et d'avoir blessé trois autres personnes à Paris le 23 décembre a été prolongée et le mobile raciste ajouté à l'enquête ouverte par le parquet de Paris.
Des affrontements ont eu lieu ce 24 décembre entre manifestants et policiers alors que se tenait un rassemblement de la communauté kurde à Paris, au lendemain de l'attaque qui a fait trois morts aux abords d'un centre culturel kurde de la capitale.
Des organisations kurdes se sont rassemblées à Paris après la fusillade qui a fait trois morts le 23 décembre dans la capitale, et qui s'est produite aux abords du Centre culturel kurde Ahmet-Kaya. Des heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre.
Trois personnes ont été tuées ce 23 décembre près d'un centre culturel kurde à Paris. Le tireur présumé n'est pas connu des services de renseignement, selon la place Beauvau, mais il l’était de la justice pour des violences à caractère raciste.
L'Iran s'est félicité du choix de son voisin de déployer des troupes dans la partie frontalière de la région autonome où sont installés des groupes armés d'opposition. Il accuse ces derniers d'attaquer son territoire et de soutenir les manifestants.
Alors que la Turquie a récemment lancé plusieurs raids aériens sur les positions kurdes en Syrie, Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé son souhait de créer une zone tampon le long de sa frontière en incluant la ville emblématique kurde de Kobané.
Alors que la Turquie a mené plusieurs raids dans le nord de la Syrie pour frapper les positions kurdes, Moscou appelle Ankara à «ne pas déstabiliser la situation».Recep Erdogan reproche à la Russie de ne pas avoir «nettoyé la région des terroristes».
Alors que la Turquie agite le spectre d'une intervention militaire terrestre dans le nord de la Syrie, Ankara somme Washington de cesser son soutien au groupe kurde YPG, après son appel à la retenue. Moscou appelle également à la désescalade.