INSOLITE

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé qu'aucun progrès n'avait été enregistré à propos de la volonté de la Suède de rejoindre l'OTAN, à l'issue d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre suédois Magdalena Andersson.
Le gouvernement irakien a convoqué l'ambassadeur d'Iran pour protester contre des tirs de missiles ayant touché le consulat américain situé à Erbil, capitale du Kurdistan irakien et revendiqués par les Gardiens de la révolution.
Le 4 avril, plusieurs centaines de manifestants se sont mobilisés à Lyon en soutien aux kurdes attaqués la veille par des nationalistes turcs. Une vitrine d'un commerce turc a été dégradée selon Le Progrès.
Quatre hommes d'origine kurde ont été agressés à coups de barres de fer dans un local associatif du centre-ville de Lyon. Une attaque que les victimes imputent au groupe turc ultranationaliste Les Loups gris, récemment dissous en France.
Selon des messages internes obtenus pour le magazine d'enquête Propublica, Facebook aurait accepté, en 2018, de fermer la page des combattants kurdes syriens du YPG à la suite d'une menace d'Ankara de couper tout accès au réseau social en Turquie.
Dénonçant «le refus obstiné des autorités françaises d'organiser leur rapatriement», une dizaine de femmes détenues en Syrie ont entamé une grève de la faim. Elles disent «vouloir assumer leur responsabilité et être jugées en France».
Le ministre turc de l'Intérieur, Süleyman Soylu, a lancé sur Twitter un appel d'une rare violence à l'encontre d'un haut responsable du PKK, considéré comme une organisation terroriste par plusieurs pays dont la Turquie.
Le 9 janvier 2021, plusieurs centaines de personnes ont défilé à Paris pour rendre hommage à trois militantes kurdes assassinées en 2013 dans la capitale française. Le cortège a marché depuis la gare du Nord jusqu’à la place de la République.
La Cour européenne des droits de l'homme a été victime d'une «cyberattaque de grande ampleur» après la publication d'un arrêt condamnant la Turquie pour la détention de Selahattin Demirtas, un opposant pro-kurde.
Dans cet épisode de La Source, Alain Juillet se penche sur la Turquie et la stratégie géopolitique de son président, Recep Tayyip Erdogan.
Dix enfants de djihadistes français qui étaient retenus dans des camps de réfugiés sous contrôle kurde en Syrie ont été rapatriés en France dans la nuit du 21 au 22 juin, selon le ministère français des Affaires étrangères.
L'année 2019 aura été dense pour le président de la République. Entre rapprochement avec la Russie et prises de becs avec l'OTAN ou l'Union européenne, Emmanuel Macron aura fait entendre sa voix. Avec plus ou moins de réussite.
L'ancien ambassadeur de France Michel Raimbaud évoque les racines occidentales de la volonté d'indépendance des Kurdes de Syrie.
Maintenant ses propos chocs sur l'OTAN, Emmanuel Macron a appelé à un «dialogue stratégique» avec la Russie, estimant que l'ennemi commun des membres de l'Alliance atlantique n'était autre que le «terrorisme international».
Le président turc a assuré qu'il s'opposerait au plan de l'OTAN, visant à renforcer, sous prétexte de menace russe, les défenses des pays baltes et de la Pologne, tant que l'alliance ne qualifiera pas la milice kurde des YPG de «terroriste».
Emmanuel Macron s'est attiré les foudres de la Turquie : jugé «en état de mort cérébrale» par son président, il est d'autre part accusé de «parrainer le terrorisme» en Syrie par son ministre des Affaires étrangères.
Magali Forestier reçoit Lydia Guirous, porte-parole les Républicains, Patrick Mennucci, conseiller municipal de Marseille (PS), ainsi que René-Georges Querry, ancien chef de l'UCLAT.
Le président américain a utilisé une formule dont lui seul détient le secret pour résumer la position américaine en Syrie. «Nous avons laissé des soldats juste parce que nous gardons le pétrole. J'aime le pétrole.», a-t-il confessé.
Comme convenu le 22 octobre à Sotchi par Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, les patrouilles communes dans le nord de la Syrie ont débuté le 1er novembre près de Derbassiyé. Leur objectif est d'instaurer une «zone de sécurité» de 30 kilomètres.
Des lettres ouvertes ont été publiées dans Libération et Le Parisien par des soutiens des Kurdes de Syrie que Paris a, selon eux, abandonnés. Ils mettent en garde contre un possible retour des djihadistes français retenus dans les prisons kurdes.