Il se consacre depuis 2014 à suivre les événements qui se déroulent dans le Donbass. Il considère comme une mission de présenter un récit sans filtres, contrastant avec les récits propagés par les grands médias. Il dit tout haut ce que les autres pensent tout bas.
Avant de devenir journaliste indépendant et se lancer dans le Donbass, Tofurius Maximus Crane travaillait dans la gestion médicale. Il filmait des vidéos pour différentes plateformes d’information. Et puis « on s’est débarrassé de lui », parce qu’il n’était pas d’accord avec son gouvernement. Sa famille avait quitté la Russie pour les États-Unis il y a plus de 100 ans et il avait toujours ressenti le désir profond de rentrer au pays. Il considère aujourd’hui la Russie comme sa maison, comme un sanctuaire. Son attachement à saisir la vérité a un prix. Alors qu’il filmait des scènes dans un quartier résidentiel de Donetsk, Crane s’est retrouvé entre deux feux, exposé à la réalité déchirante des obus de l’OTAN qui pleuvent sur la ville…