L’exploration intensive de l’Arctique a permis le développement de la science et de l’industrie. Elle a également laissé un autre héritage : des centaines de tonnes de déchets...
L’Arctique russe : à l’époque soviétique, cette région a fait l’objet de nombreuses études et vu la réalisation de projets grandioses, comme le forage de Kola. Mais elle a subi aussi bien des dommages pendant la Seconde Guerre mondiale et la course au pôle Nord. Aujourd’hui image de désolation, l’Arctique est jonchée de ferraille et de réservoirs de carburant constituant un danger pour la faune locale, rennes et ours polaires.
Pour régler ce problème et préserver la splendeur naturelle du Grand Nord, une équipe de bénévoles s’est lancée dans l’expédition « l’Arctique propre ». Leur mission les a conduits dans la région reculée de l’archipel François-Joseph, où ils ont travaillé sans relâche pendant six semaines.
Nettoyer l’Arctique, c’est aussi réhabiliter les anciens sites industriels et surtout trouver des solutions durables à la pollution. Accompagnés de scientifiques travaillant sur les plastiques biodégradables, les bénévoles témoignent : malgré les sacrifices consentis, l’enjeu est de taille et l’expérience en vaut la peine.