Le Zimbabwe en campagne pour un siège au Conseil de sécurité de l’ONU

Le Zimbabwe a lancé sa candidature à un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2027–2028, avec le soutien de la Russie, de l’Inde, de Cuba et de la SADC. Le président Emmerson Mnangagwa présente cette démarche comme une initiative au service de l’Afrique et du monde en développement.
Le Zimbabwe a officiellement annoncé sa campagne pour intégrer le Conseil de sécurité des Nations unies en tant que membre non permanent pour le mandat 2027–2028. Cette candidature, qui sera soumise au vote de l’Assemblée générale de l’ONU en 2026, bénéficie déjà du soutien de plusieurs partenaires internationaux, dont la Russie, l’Inde, Cuba, ainsi que de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de l’Union africaine.
Lors de la cérémonie de lancement, le président Emmerson Mnangagwa a souligné que cette démarche allait « au-delà des intérêts nationaux » et devait être perçue comme une contribution de l’Afrique et du monde en développement aux questions de paix et de sécurité mondiales. Il a rappelé que le Zimbabwe avait déjà siégé à deux reprises au Conseil (1983–1984 et 1991–1992) et qu’il avait participé à de nombreuses missions de maintien de la paix, du Liberia au Darfour.
La campagne diplomatique du Zimbabwe met en avant quatre priorités : la prévention des conflits et la lutte contre la pauvreté, l’appui aux initiatives africaines pour réduire les violences, le renforcement de la coopération entre l’ONU et les organisations régionales, ainsi que la promotion du rôle des femmes et des jeunes dans les questions de paix et de sécurité.
L’élection des nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité se tiendra à mi-2026. Si elle réussit, Harare espère donner plus de poids à la voix africaine dans les débats internationaux.