Le sommet conjoint EAC-SADC appelle à un cessez-le-feu dans l’est de la République du Congo

Le sommet conjoint EAC-SADC appelle à un cessez-le-feu dans l’est de la République du Congo© Page Facebook officielle de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC)
Des dirigeants africains lors du sommet conjoint entre la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), le 8 février 2025 à Dar es Salam, en Tanzanie.
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Lors du sommet conjoint entre la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), les dirigeants ont appelé à un «cessez-le-feu immédiat et inconditionnel» dans l'est de la RDC. Alors que le Rwanda salue une rencontre «historique», Kinshasa regrette l'absence de condamnation explicite de Kigali.

Le sommet conjoint entre la Communauté d'Afrique de l'Est et la Communauté de développement de l'Afrique australe, tenu le 8 février à Dar es Salam, en Tanzanie, a suscité des réactions contrastées. Côté rwandais, le ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a salué une réunion «historique et réussie» permettant d'aboutir à «des mesures immédiates, à moyen et long terme, pour la restauration de la paix et de la sécurité à l'est de la RDC». 

Le haut responsable s'est déclaré satisfait des conclusions du sommet, notamment de l'appel à un cessez-le-feu et à l'ouverture de négociations incluant toutes les parties prenantes, y compris le M23. Pour Kigali, le maintien de cette approche constitue une avancée alignée sur sa position d'avant la rencontre.

En revanche, Kinshasa a affiché, d'après le communiqué publié à l'issue du sommet, sa déception. «Nous savons tous que, dans ce genre de sommet, les mots sont choisis avec soin. Cela, nous le déplorons vivement parce qu'il s'agit ici de la vie de milliers de Congolais», a réagi Tina Salama, la porte-parole du président Félix Tshisekedi. Elle a dénoncé l'absence de condamnation explicite du Rwanda, qu'elle qualifie d'agresseur avéré. Toutefois, Salama a souligné que «les lignes sont vraiment en train de bouger».

Alors que les organisations régionales ont réaffirmé leur soutien à la souveraineté de la RDC et demandé le retrait des forces étrangères non invitées, la résolution adoptée reste en deçà des attentes congolaises. Cette divergence illustre une fois de plus la complexité du conflit dans l'est du pays et les tensions persistantes entre Kigali et Kinshasa.

Des mesures concrètes attendues

Parmi les principales recommandations du sommet, il a été demandé la suspension des mesures défensives du Rwanda ainsi que la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). En outre, les dirigeants ont insisté sur la nécessité d'engager des négociations avec toutes les parties au conflit afin de parvenir à une solution durable, d'après la même source.

Ce sommet a également réaffirmé l'importance de résoudre pacifiquement le conflit en s'appuyant sur les processus de Luanda et de Nairobi. Ces initiatives diplomatiques visent à favoriser un dialogue inclusif et à éviter une escalade des violences.

Par ailleurs, les dirigeants ont souligné l'urgence de rétablir les services publics essentiels et d'assurer l'approvisionnement en denrées alimentaires ainsi que l'acheminement de l'aide humanitaire aux populations impactées par les combats.

Les chefs d'état major de l'EAC et de la SADC doivent se réunir dans un délai de cinq jours afin de fournir des directives techniques sur plusieurs points clés, notamment la cessation des hostilités, l'organisation de l'aide humanitaire, le rapatriement des dépouilles et l'évacuation des blessés. Ils devront également se pencher sur la sécurisation de Goma et des zones environnantes, ainsi que sur la réouverture de l'aéroport de Goma et des axes routiers stratégiques.

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