Opération anti-terroriste au Niger : 23 soldats tués dans la zone limitrophe du Mali et du Burkina Faso

- Avec AFP

Nous avons le plaisir de vous présenter notre nouveau mécanisme de lecture de nos articles. Cet ajout innovant utilise une voix générée par l'IA ce qui peut parfois entraîner des erreurs, telles qu'une prononciation incorrecte ou un ton incohérent.
Opération anti-terroriste au Niger : 23 soldats tués dans la zone limitrophe du Mali et du Burkina Faso© ISSOUF SANOGO / AFP
Patrouille de soldats nigériens près de Bosso (image d'illustration).
Suivez RT en français surTelegram

Lors d'une «opération de ratissage» les 19 et 20 mars, une embuscade djihadiste a tué 23 soldats de l'armée nigérienne dans la région de Tillabéri proche du Mali et du Burkina Faso. «Une trentaine de terroristes» ont été neutralisés, a de son côté annoncé le ministère de la Défense.

Une embuscade djihadiste contre l'armée nigérienne a coûté cette semaine la vie à 23 soldats dans un région proche du Burkina Faso et du Mali, infestée par les groupes djihadistes qui y multiplient les attaques, a annoncé dans la soirée du 21 mars le ministère de la Défense.

Cette attaque a eu lieu alors que l'armée menait les 19 et 20 mars une «opération de ratissage» dans la région de Tillabéri. Au cours de son «désengagement», une unité a été prise dans «une embuscade complexe» au cours de laquelle 23 soldats ont été tués et «une trentaine de terroristes neutralisés», a précisé le ministère.

L'opération avait pour «objectif de rassurer les populations victimes des exactions des groupes armés terroristes : assassinats, extorsiond de fonds, vols de bétail…», a-t-il ajouté.

Une attaque menée par «plus d’une centaine de terroristes»

«Plus d’une centaine de terroristes à bord de véhicules et de motos» ont attaqué une unité de l'armée entre les localités de Teguey et Bankilaré à l'aide de «bombes artisanales et de véhicules kamikazes», selon le communiqué. «Malgré la riposte énergique, nous déplorons 23 valeureux militaires tombés sur le champ d’honneur et 17 blessés».

La région de Tillabéri est un repaire de djihadistes sahéliens, dont ceux de l'État islamique au grand Sahara (EIGS) et d'Al-Qaïda. Depuis 2017, cette partie du Niger est régulièrement visée par les assauts de ces groupes armés malgré le déploiement massif de forces anti-djihadistes, visant indifféremment civils et militaires.

Fin janvier, 22 civils y ont été tués dans une attaque contre le village de Motogatta dans la commune de Tondikiwindi, à une centaine de kilomètres au nord de Niamey. De l'autre côté de ce grand pays sahélien, dans la région de Diffa (sud-est), près du Nigeria, le régime est également confronté aux attaques de Boko Haram et de l'État islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap).

Lutte anti-djihadiste : Niamey, Bamako et Ouagadougou unissent leurs forces

Depuis le 26 juillet, le Niger est dirigé par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d'État. Les putschistes, avec à leur tête le général Abdourahamane Tiani, avaient principalement mis en avant «la dégradation de la situation sécuritaire» pour justifier leur putsch.

Avant le coup d'État, la France, ex-puissance coloniale qui disposait de 1 500 soldats au Niger, participait activement avec l'armée nigérienne à la lutte contre ces groupes djihadistes. Après un bras de fer de deux mois avec les nouvelles autorités à Niamey qui avaient dénoncé plusieurs accords militaires avec Paris, Emmanuel Macron avait annoncé le 24 septembre le départ des troupes françaises du Niger «d’ici la fin de l’année». Le 16 mars, le pays a également dénoncé «avec effet immédiat» l'accord de coopération militaire passé avec les États-Unis en 2012.

Comme le Burkina Faso et le Mali voisins également dirigés par des militaires et confrontés à la violence djihadiste, le Niger s'est rapproché de nouveaux partenaires, tels que la Russie, la Turquie et l'Iran.

Après avoir quitté la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) qui avait menacé d'intervenir militairement à Niamey pour rétablir dans ses fonctions le président renversé Mohamed Bazoum, ils ont créé une Alliance des États du Sahel (AES). L'AES a décidé fin février de mettre en place une force conjointe de lutte contre les groupes djihadistes dans les trois pays.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix