Le FSB déjoue un attentat à Moscou contre un militaire russe haut gradé

Le FSB déjoue un attentat à Moscou contre un militaire russe haut gradé
Arrestation d'une personne impliquée dans un attentat terroriste déjoué par le FSB (capture d'écran).
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Le FSB annonce avoir déjoué un acte terroriste à Moscou, impliquant les services secrets ukrainiens et l'État islamique. Le communiqué révèle que le coordinateur de l'attentat était également impliqué dans l'assassinat du commandant des forces NBC Igor Kirillov, témoignant des liens entre l’Ukraine et les organisations terroristes internationales.

Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a annoncé ce 13 octobre avoir déjoué un attentat terroriste à Moscou contre un haut gradé du ministère russe de la Défense, organisé par les services secrets ukrainiens en collaboration avec les chefs de l'organisation terroriste internationale (OTI) État islamique.

Selon un communiqué, les agents du FSB ont arrêté trois Russes impliqués dans la dissimulation des traces du crime prévu, ainsi qu'un ressortissant d'Asie centrale. Ce dernier était l'auteur direct de l'attentat, recruté dans l'intérêt des services spéciaux ukrainiens par Saïdakbar Goulomov, membre de l'État islamique.

Le FSB a indiqué que Goulomov, sur les instructions des « superviseurs » ukrainiens, dirigeait à distance les actions de l'auteur de l'attentat, lui fournissant « l’argent nécessaire », « des informations sur la cible de l'attentat », ainsi que « des explosifs et d'autres composants » pour la fabrication d'un engin explosif improvisé (EEI), introduits illégalement en Russie à l'aide de drones ukrainiens.

D’après le plan des services secrets ukrainiens, l'EEI, dissimulé dans un vélo, devait exploser dans un quartier densément peuplé de Moscou. « Selon les estimations des experts, la puissance de l’engin explosif improvisé fabriqué par les terroristes permettait de couvrir une zone de destruction massive dans un rayon de 70 mètres », indique le communiqué. L'auteur de l'attentat devait également trouver la mort.

Les Russes arrêtés, quant à eux, sont impliqués dans l'administration des terminaux d'abonnés assurant le trafic de communication. Le FSB a indiqué que les « boîtiers SIM » et les « passerelles GSM » trouvés chez les personnes arrêtées étaient destinés à organiser la communication entre agents, à coordonner les activités frauduleuses et autres activités illégales des centres d'appels ukrainiens en Russie.

Le coordinateur de l'État islamique impliqué dans le meurtre de Kirillov par Kiev

Le Service fédéral de sécurité russe a également révélé que Saïdakbar Goulomov, qui coordonnait les actions des personnes arrêtées, était impliqué dans le meurtre du commandant des troupes de protection NBC des forces armées russes Igor Kirillov et de son adjoint, organisé par les services secrets ukrainiens. Le communiqué a constaté que ce fait témoigne une fois de plus des liens étroits entre le régime de Kiev et les organisations terroristes internationales.

L'attentat mortel contre Igor Kirillov a eu lieu dans la matinée du 17 décembre 2024. L'explosion a été provoquée par l'activation d'une bombe fixée à une trottinette électrique garée à l'entrée d'un immeuble. La puissance de l'engin explosif était l'équivalent d'environ 1 kilogramme de TNT. L'explosion a été si forte qu'elle a endommagé les fenêtres jusqu'au troisième étage et brisé les vitres d'un immeuble situé de l'autre côté de la rue.

Plus tard, Kiev a revendiqué l'assassinat de l'officier russe. Les services de sécurité ukrainiens ont accompagné cette revendication d'une vidéo enregistrée par une caméra placée à l'intérieur d'une voiture de location, garée à proximité du lieu de l'explosion. Cette caméra cachée a été découverte par les enquêteurs russes.

Dans cette affaire, trois personnes ont été arrêtées. L'une d'elles a été interpellée le lendemain de l'attentat : un citoyen ouzbek qui aurait agi sur instruction des services spéciaux ukrainiens pour une récompense de 100 000 dollars. Les deux autres, Batoukhan Totchiev et Ramazan Padiev, ont été arrêtés en janvier dernier. Selon l'enquête, le premier a réservé une chambre pour l'auteur du crime, et le second lui a fourni une vidéo pour le guider.

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