Kirill Dmitriev à Kaja Kallas : «Le dialogue et la coopération, seuls chemins vers la paix»

En réponse aux menaces et sanctions de Kaja Kallas, le chef du Fonds russe d’investissement direct, Kirill Dmitriev, affirme que la paix et la sécurité internationale ne peuvent être atteintes que par le dialogue, la coopération et la résolution des problèmes. Il dénonce les approches «vouées à l’échec» héritées de Joe Biden.
Le 11 août, le directeur du Fonds russe d’investissement direct (RDIF), Kirill Dmitriev, a répondu aux déclarations de la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, qui avait appelé à « prévenir une future agression russe en Europe » par l’« unité transatlantique », le soutien à l’Ukraine et la pression sur Moscou. Kallas a également annoncé qu’elle travaillait sur un 19ᵉ paquet de sanctions contre la Russie, affirmant qu’aucune concession ne serait faite tant que le conflit ne serait pas terminé.
Dans un message publié sur X, Dmitriev a rejeté cette approche : « Non, le conflit se termine et la sécurité se renforce grâce au dialogue, à la résolution des problèmes et à la coopération. Les personnes qui suivent les approches et les narratifs de Joe Biden échoueront. »
Bruxelles veut continuer de durcir sa position
Cette réponse intervient alors que l’Union européenne a réaffirmé, le 12 août, son intention de maintenir et d’élargir ses sanctions contre la Russie. Le communiqué du Conseil européen précise que les pays de l’UE continueront à fournir un soutien politique, économique, humanitaire, militaire et diplomatique à Kiev.
Moscou souligne que cette politique de sanctions et de livraison d’armes à l’Ukraine ne fait qu’entraver un règlement pacifique. Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a rappelé que tout convoi contenant des armes destinées à Kiev serait considéré comme une cible légitime par la Russie.
Un sommet porteur d’espoir pour la paix
La déclaration de Kirill Dmitriev s’inscrit également dans le contexte de la préparation du sommet entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump, prévu le 15 août en Alaska. Dmitriev a exprimé l’espoir que cette rencontre apportera « espoir et paix », ajoutant que les « pyromanes de la guerre » ne souriront pas ce jour-là.
Le Kremlin a déjà affirmé à plusieurs reprises que la Russie n’a aucune intention d’attaquer des pays de l’OTAN, jugeant ces accusations comme une stratégie de peur utilisée par certains dirigeants occidentaux pour détourner l’attention de la population locale de leurs problèmes internes. Selon Poutine, « les gens intelligents comprennent parfaitement que cette menace est fictive ».
Ainsi, face aux menaces et aux pressions européennes, la position officielle de Moscou, exprimée par Kirill Dmitriev, reste ferme : seul le dialogue, la coopération et la résolution constructive des différends peuvent conduire à la fin du conflit et au renforcement durable de la sécurité internationale.