Medvedev alerte sur le risque de guerre en cas d'exécution du mandat de la CPI à l'encontre de Vladimir Poutine

Medvedev alerte sur le risque de guerre en cas d'exécution du mandat de la CPI à l'encontre de Vladimir Poutine Source: Sputnik
Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe
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Dmitri Medvedev a vivement critiqué la Сour pénale internationale, la qualifiant de «zéro juridique», l'accusant de partialité pro-occidentale et proposant la formation d'un nouvel organe juridique sous les auspices des BRICS. Il a également averti que l'exécution du mandat d'arrêt à l'encontre de Vladimir Poutine pourrait conduire à une guerre.

« Illusions perdues, ou Comment la Сour pénale internationale est devenue un zéro juridique » , tel est le titre d'un article publié dans le journal Pravovedenié de l'Université d'État de Saint-Pétersbourg, écrit par Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, dans lequel il critique sévèrement la Cour pénale internationale (CPI), citant de nombreuses raisons expliquant l'« inconsistance » de cet organe juridique.

La publication révèle la tendance, « évidente pour tous », de la CPI de « n’exercer la justice que dans les intérêts des pays occidentaux, sur la base de leur politique préférée de deux poids, deux mesures ». « Il suffit d’évoquer l’histoire de cette institution judiciaire qui est passée, durant une période relativement courte, de sa prétendue pertinence à la futilité totale, frôlant l’absurdité, le biais idéologique et le cynisme », affirme Dmitri Medvedev dans l'article.

L'un des points clés de la publication concerne la décision illégale d'émettre un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine, qui, en cas d'exécution, selon le vice-président du Conseil de sécurité russe, « peut être considérée comme un casus belli [une cause de guerre, ndlr] à l’encontre des pays impliqués ».

« Inutile de parler du danger des décisions visant les autorités d’une puissance nucléaire et d’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU. On ne mentionne pas non plus le fait que les personnes qui ont pris cette décision, peuvent et doivent être poursuivies par les organes judiciaires d’enquête du pays dont les autorités ont été illégitimement tenues responsables », souligne l'article.

La CPI « aurait dû se dissoudre », selon Dmitri Medvedev

Dmitri Medvedev a également évoqué la situation concernant le mandat d'arrêt lancé contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Il a rappelé que certains pays européens, qui avaient initialement soutenu cette décision de la CPI, avaient ensuite refusé de l'appliquer. « Strictement parlant, la CPI aurait dû se dissoudre ensuite, vu qu’il n’était pas possible d'imaginer un plus grand manque de respect de la part des pays membres du Statut », a noté le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie.

L'article suggère également la création d'une alternative à la Cour pénale internationale sous l'égide du groupe BRICS. D'après Dmitri Medvedev, le nouvel organe judiciaire « pourrait confirmer l’élan commun des États membres de l’alliance de suivre rigoureusement les principes de la Charte de l’ONU ». Parmi ces principes, note la publication, figureraient « l’immunité des chefs d’État face à une juridiction extérieure et l’interdiction de toute ingérence dans les affaires intérieures des États par le biais, entre autres, d’instructions illégales données par une puissance étrangère aux représentants de l’opposition ».

La Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt à l'encontre de plusieurs hauts responsables russes, notamment contre le président russe Vladimir Poutine en mars 2023. La critique ne s'est pas fait attendre. Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, ainsi que Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, ont qualifié cette décision de « nulle et non avenue ».

Suite au lancement du mandat d'arrêt contre le chef d'état-major de l'armée russe Valeri Guérassimov et l'ancien ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou en juin 2024, le Conseil de sécurité russe a jugé que la décision de la CPI n'était que « des paroles en l'air », puisque la compétence de la CPI ne s'étendait pas à la Russie.

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