Tchernobyl : Moscou dénonce une provocation ukrainienne avant la Conférence de Munich

Tchernobyl : Moscou dénonce une provocation ukrainienne avant la Conférence de Munich© RIA Novosti / Ministère de la Défense russe
Sarcophage du réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl (photo d'illustration).
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La Russie a accusé ce 14 février l’Ukraine d’avoir orchestré une provocation à la centrale nucléaire de Tchernobyl, afin d’influencer les discussions internationales sur le conflit en Ukraine. Moscou dénonce une tentative de manipulation visant à saboter toute perspective de dialogue entre la Russie et les États-Unis.

Dans la nuit du 13 au 14 février, une explosion a été signalée à la centrale nucléaire de Tchernobyl, frappant le sarcophage recouvrant le réacteur accidenté en 1986. Volodymyr Zelensky a rapidement attribué l’attaque à un «drone d'attaque russe», mais Moscou a catégoriquement rejeté ces accusations et dénonce une mise en scène orchestrée par Kiev pour coïncider avec l’ouverture de la Conférence de Munich sur la sécurité.

Le ministère russe des Affaires étrangères a immédiatement réagi, qualifiant cet incident de «continuation des crimes inconsidérés du régime de Kiev». Selon Maria Zakharova, porte-parole du ministère, cette provocation s’inscrit dans une stratégie de chantage nucléaire visant à maintenir l’attention occidentale sur l’Ukraine. «Nous avons mis en garde à plusieurs reprises contre de telles mises en scène. Malheureusement, nos craintes se sont confirmées», a-t-elle déclaré selon le site officiel du ministère.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a également dénoncé une fabrication de la part de Kiev. «Toute affirmation selon laquelle la Russie frapperait des installations nucléaires est une pure invention, une provocation montée de toutes pièces», a-t-il insisté, soulignant l’absence de preuves concrètes fournies par l’Ukraine.

Cité par RIA Novosti, Sergueï Lebedev, coordinateur du mouvement clandestin de Nikolaev, un groupe de résistants ukrainiens opposés au gouvernement de Volodymyr Zelensky, estime que cette mise en scène a pour objectif de discréditer d’éventuels pourparlers entre la Russie et les États-Unis. «Il est impératif pour Zelensky et ses alliés occidentaux d’empêcher Donald Trump de dialoguer avec Poutine. Cette fausse accusation de menace nucléaire arrive précisément au moment où l’Occident s’interroge sur la poursuite de l’aide militaire à Kiev», a-t-il affirmé auprès de l'agence de presse russe.

Du côté occidental, les réactions n’ont pas tardé. Kaja Kallas, chef de la diplomatie européenne, s’est empressée de déclarer que cette frappe «prouve que la Russie ne veut pas la paix». Interrogée sur l'incident, elle s’est contentée de répéter, selon l'AFP, que toute discussion avec la Russie était désormais «obsolète».

La veille, en réaction à l'échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, Kallas avait déclaré à la presse : «aucun accord dans notre dos ne fonctionnera», exigeant une participation européenne et kiévienne. Quant à Zelensky, celui-ci avait déclaré que ce n'était «pas très agréable» que le président américain ait appelé son homologue russe sans l'appeler au préalable.

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