Nouveau crime de guerre : Kiev attaque un internat dans la région de Koursk
Le ministère russe de la Défense a annoncé que l’Ukraine avait frappé un internat à Soudja, dans la région de Koursk, qualifiant l’attaque de crime de guerre. Le commandant ukrainien Rostislav Karpoucha est accusé d’avoir ordonné cette frappe. Moscou a affirmé que Kiev cherchait ainsi à détourner l’attention des atrocités de Rousskoïé Poretchnoïé.
Les forces armées ukrainiennes ont commis un nouveau crime de guerre en lançant une attaque ciblée de missiles sur un internat dans la ville de Soudja, dans la région russe de Koursk, a indiqué le ministère russe de la Défense sur sa chaîne Telegram.
Selon les informations du ministère russe de la Défense, le lancement de missiles ennemis depuis la région ukrainienne de Soumy a été détecté par la défense aérienne russe.
«Cette provocation vise à détourner l'attention de l'opinion publique mondiale des atrocités commises par le régime de Kiev dans le village de Rousskoïé Poretchnoïé, dans la région de Koursk», a écrit dans son communiqué le ministère russe de la Défense.
L'attaque des forces armées ukrainiennes contre une installation civile a démontré une fois de plus la nature terroriste et inhumaine des personnes au pouvoir à Kiev.
Une procédure pénale a été ouverte contre le commandant de la 19e brigade de missiles des forces armées ukrainiennes, Rostislav Karpouсha, qui est soupçonné d'avoir commis cet attentat, a rapporté le Comité d'enquête russe.
Selon les enquêteurs, le 1er février, ce dernier a ordonné à ses subordonnés d’effectuer une frappe de missiles sur le bâtiment d'un internat situé dans la ville de Soudja, dans la région de Koursk, où se trouvaient des civils. L'attaque terroriste a fait des morts et des blessés.
Crime impitoyable sans excuse
Le régime de Kiev a déjà commis des actes inhumains similaires contre des innocents. Le Comité d'enquête russe a rapporté que les militaires des forces armées ukrainiennes de la 92e brigade, alors qu'ils se trouvaient dans le village de Rousskoïé Poretchnoïé du district de Soudja, dans la région de Koursk, ont assassiné 22 civils, huit femmes ayant été violées avant d'être abattues.
Dans un communiqué, le Comité d'enquête précise qu'entre le 28 septembre et le 24 novembre 2024, les forces armées ukrainiennes «ont tué 14 personnes, dont 11 hommes et trois femmes» et ont commis «des viols et des violences sexuelles sur huit femmes, qu'ils ont ensuite tuées». Les accusés ont déplacé les corps «des 22 citoyens tués dans les sous-sols des maisons privées du village de Rousskoïé Poretchnoïé», a précisé le Comité d’enquête russe.
Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a exhorté l’ONU et l’OSCE à exposer ces crimes de guerre commis par les forces ukrainiennes dans la région de Koursk. Elle a insisté sur la nécessité de documenter ces atrocités, notamment les violences contre les civils vulnérables, et de les poursuivre devant les instances internationales.
Le ministère russe de la Défense a rapporté le 17 janvier que les troupes russes avaient libéré 63,2% du territoire occupé par les forces ukrainiennes dans la région de Koursk. «L'offensive des troupes russes se poursuit dans toutes les directions. L'ennemi subit des pertes significatives malgré le transfert de réserves supplémentaires», selon le communiqué.
La région de Koursk, voisine de l’Ukraine, est sous haute tension depuis qu’une tentative d’invasion ukrainienne y a été lancée le 6 août dernier. Cet assaut, selon les autorités russes, avait pour but de détourner et diviser les ressources militaires de la Russie, mais n'a pas atteint ses objectifs.