Le meilleur de Poutine : resumé de la ligne directe
Les 4h30 de la ligne directe du président russe Vladimir Poutine récapitulées en 4 minutes de lecture. Sélection des sujets les plus marquants par RT en français.
Sur les sanctions
«Les sanctions nous gênent-elles ? Elles nous gênent. Créent-elles des problèmes ? Oui, elles en créent. Pourront-ils [...] nous tuer complètement ? Non».
L'Occident a peur de la concurrence, c'est pourquoi il impose des sanctions contre la Russie, a affirmé le président russe. Vladimir Poutine a également déclaré qu'il ne comptait pas le nombre des sanctions imposées à la Russie, mais qu'il y en avait déjà plus de 40 000.
Sur le nouveau missile balistique Orechnik
«Rien ne peut l’atteindre. Aucun système»
Le président russe a déclaré que le missile hypersonique balistique à moyenne portée Orechnik était basé sur les connaissances scientifiques russes et qu'il s'agissait d'une «arme nouvelle et très moderne». Il a suggéré qu'en cas de «doutes» sur la puissance du missile hypersonique Orechnik, l'Occident pouvait choisir une cible à Kiev, y concentrer ses défenses aériennes et tenter d'intercepter la frappe.
Sur Trump
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu'il était toujours prêt à rencontrer le président élu des États-Unis, Donald Trump et à parler avec lui. Il a ajouté qu'il ne savait pas quand il le rencontrerait et qu'il ne lui avait pas parlé depuis plus de 4 ans.
Sur les pourparlers avec Zelensky
«Si nous arrivons à signer un document, nous ne pourrons le faire qu'avec des représentants, des autorités légitimes».
La Russie dialoguera avec Zelensky s'il se présente aux élections et obtient une légitimité, a affirmé le président russe. La Russie ne signera des accords de paix qu'avec le dirigeant légitime de l'Ukraine.
Sur la solution du conflit en Ukraine
«Nous n'avons pas besoin d'un cessez-le-feu, nous avons besoin de la paix. De long terme, durable, assurée par des garanties de sécurité fiables».
Vladimir Poutine a également évoqué la trêve de Noël proposée par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, en faisant remarquer que c'était la partie ukrainienne qui avait rejeté cette proposition, et non la partie russe.
Sur la Syrie
«À mon avis, le principal bénéficiaire des événements qui se déroulent en Syrie est Israël».
Le président russe a également affirmé que la Russie était favorable au respect de l'intégrité territoriale de la Syrie et se rangeait du côté des nouvelles autorités syriennes sur cette question.
Sur Gaza
Le сhef de l’État russe a déclaré qu'il ne savait pas quels étaient les objectifs ultimes d'Israël dans la bande de Gaza, mais que ses actions ne pouvaient que «mériter d'être condamnées».
Sur lui-même
«Nous changeons tous [...]. Ces trois années, deux ans et demi, bien sûr, ont été un grand test pour nous tous, pour tout le pays et pour moi. Je vais être honnête : nous plaisantons ici et les rires résonnent dans la salle [...]. Mais j’ai commencé à moins plaisanter et j’ai presque cessé de rire», a avoué Vladimir Poutine aux journalistes.
Évoquant le conflit en Ukraine, le chef de l'État russe a déclaré : «Si j'avais pu regarder la situation en 2022, en sachant ce qui se passe aujourd'hui, qu'aurais-je pensé ? Que cette décision, prise au début de 2022, aurait dû être prise plus tôt».