Le Kremlin dénonce les frappes «illégitimes» des États-Unis et du Royaume-Uni contre les Houthis
- Avec AFP
La Russie a condamné ce 12 janvier les frappes «illégitimes» menées dans la nuit par les États-Unis et le Royaume-Uni contre le groupe Ansar Allah au Yémen, dénonçant une mesure menant à «l'escalade».
Ce 12 janvier, la Russie a dénoncé les frappes menées dans la nuit par les États-Unis et le Royaume-Uni contre les Houthis au Yémen. «Nous les condamnons», a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov devant la presse, estimant que ces actes étaient «illégitimes» au regard du «droit international».
Les forces américaines et britanniques ont mené plus de 70 frappes contre les Houthis à l’aube du 12 janvier.
Ces derniers, proches de l'Iran et qui contrôlent une grande partie du Yémen, ont mené depuis le 19 novembre de nombreuses attaques de missiles et drones près du détroit stratégique de Bab el-Mandeb séparant la péninsule arabique de l'Afrique, selon l'armée américaine.
Ils disent cibler les navires commerciaux liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.
Dmitri Peskov a assuré que la Russie avait «appelé à plusieurs reprises les Houthis à abandonner cette pratique», la jugeant «tout à fait erronée».
Plus tôt, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, avait elle aussi condamné ces frappes en dénonçant une mesure menant à «l'escalade» et ayant des «objectifs destructeurs».
«Les frappes des États-Unis au Yémen sont un nouvel exemple de la déformation par les Anglo-Saxons des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et d'un mépris total du droit international au nom d'une escalade dans la région pour atteindre leurs objectifs destructeurs», avait-elle écrit sur Telegram.