Mer Rouge : frappes américaines sur des missiles des Houthis représentant une «menace imminente»

- Avec AFP

Mer Rouge : frappes américaines sur des missiles des Houthis représentant une «menace imminente»© AFP PHOTO / SATELLITE IMAGE ©2024 MAXAR TECHNOLOGIES Source: AFP
La base aérienne de Hodeida, au Yémen, bombardée le 12 janvier par les forces américano-britanniques (image d'illustration).
Suivez RT en français surTelegram

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont effectué ce 12 janvier des frappes sur les Houthis au Yémen, qui ont multiplié ces dernières semaines les attaques de navires en mer Rouge, en solidarité avec Gaza.

Mise à jour automatique
  • Frappes américaines contre des missiles des Houthis représentant une «menace imminente»

    L'armée américaine a mené le 16 janvier des frappes au Yémen visant quatre missiles des rebelles houthis qui représentaient une «menace imminente» pour les navires marchands et militaires, a indiqué à l'AFP un responsable américain. 

  • Nouvel incident en mer Rouge

    Un vraquier grec a été touché par un missile au large du Yémen, a indiqué ce 16 janvier la société privée de risques maritimes Ambrey, au lendemain d'une attaque similaire contre un navire américain revendiquée par les rebelles yéménites Houthis. 

    Le navire battant pavillon maltais «a été touché par un missile alors qu'il traversait le sud de la mer Rouge en direction du nord», a affirmé la société Ambrey ce 16 janvier, précisant que le vraquier avait poursuivi sa route.

    L'agence de sécurité maritime britannique, l'UKMTO, a signalé pour sa part un «incident» au nord-ouest de la ville yéménite de Saleef, sans fournir de détails. 

    Selon Ambrey, le vraquier détenu par une compagnie grecque se dirigeait vers le canal de Suez. Ce navire et d'autres appartenant à la même flotte ont fait escale en Israël depuis le 7 octobre, a-t-elle indiqué.  

  • Un missile abattu par un avion de chasse américain

    L'armée américaine a annoncé le 14 janvier avoir abattu un missile de croisière ciblant un destroyer américain, tiré depuis une zone du Yémen contrôlée par les Houthis.

    Le 14 janvier vers 16h45 locales (13h45 GMT), «un missile de croisière antinavire a été tiré depuis les zones [contrôlées par les] militants houthis soutenus par l'Iran en direction du USS Laboon», un destroyer américain opérant dans le sud de la mer Rouge, a communiqué le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom).

    «Le missile a été abattu dans les environs de la côte d'Hodeida [dans l'ouest du Yémen] par un avion de chasse américain», a ajouté le Centcom, indiquant qu'il n'y a eu ni blessé ni dégât.

    L'attaque semble être la première à avoir ciblé un destroyer américain.

  • Les forces américano-britanniques frappent Hodeida

    De nouvelles «frappes américano-britanniques» ont été menées ce 14 janvier contre la cité portuaire de Hodeida, dans la zone ouest du Yémen contrôlée par les Houthis, ont annoncé les médias de ce mouvement. 

    «Des frappes aériennes de l'agresseur américano-britannique ont touché Hodeida», a rapporté le site d'information houthi Ansar Allah. Les forces americano-britanniques ont mené les 12 et 13 janvier des frappes contre les Houthis, en riposte aux attaques de navires en mer Rouge perpétrées par ceux-ci, en «solidarité» avec les Palestiniens de Gaza. 


  • Nouvelle frappe américaine au Yémen

    Washington a annoncé dans la nuit du 13 janvier avoir mené une nouvelle frappe contre les Houthis.

    «Les forces américaines ont conduit une frappe contre un site radar au Yémen» vers 3h45 locales le 13 janvier (0h45 GMT), a rapporté le Commandement militaire central des États-Unis (Centcom) dans un communiqué.

    La chaîne des rebelles houthis al-Masirah avait fait état plus tôt de frappes américaines sur au moins un site de la capitale Sanaa.

  • Conseil de sécurité de l'ONU : la Russie condamne les frappes au Yémen

    «Les États-Unis et leurs alliés contribuent à l'expansion du conflit dans toute la région», a dénoncé le représentant permanent de la Russie à l’ONU, Vassili Nebenzia. «Leur attaque contre le Yémen a violé l'article 2 de la Charte des Nations unies», a-t-il ajouté, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'organisation mondiale le 12 janvier.

    «L'escalade à Gaza dure depuis 100 jours et il n'y a aucun signe de ralentissement», a-t-il par ailleurs souligné, regrettant le recours aveugle à la force de l'État hébreu et appelant à un cessez-le-feu. 

    La Russie avait demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU à la suite des frappes des États-Unis et de leurs alliés contre des cibles au Yémen.

  • Les Houthis accusent l’Occident de «duplicité et de mensonges flagrants»

    «Notre objectif est de mettre fin à la guerre à Gaza», a déclaré à Sputnik Ali al Qahum, membre du bureau politique du mouvement Ansar Allah.

    Ali al Qahum a accusé l’Occident de «duplicité et de mensonges flagrants» en exigeant que les Houthis cessent les attaques contre les navires israéliens, alors qu’«il n’est pas question d’arrêter le génocide et de lever le blocus de la bande de Gaza.»

    «De quel genre d’humanité et de droits de l’homme pouvons-nous parler si nous voyons tout ce qui se passe actuellement à Gaza ? Le Conseil de sécurité [de l'ONU] et tous ceux qui le soutiennent poursuivent une politique de deux poids, deux mesures, désinformant systématiquement la communauté mondiale [...] dans le but de mettre en œuvre des projets coloniaux et des conspirations diaboliques contre les peuples libres et les pays qui se sont opposés aux États-Unis, à Israël et aux pays occidentaux», a-t-il encore déclaré.

    Il a ajouté que le Yémen poursuivrait ses actions contre les navires israéliens en mer Rouge et d'autres navires naviguant vers Israël, soulignant que son pays était attaché au droit international pour protéger le transport maritime international en mer Rouge et ne représentait aucune menace pour le trafic maritime.

  • Des élus américains critiquent Biden

    Plusieurs membres du Congrès des États-Unis, notamment issus des rangs des démocrates, ont fustigé ce 12 janvier l’initiative de Joe Biden de frapper les Houthis au Yémen. Des frappes qui, dénoncent-ils, n’ont pas été avalisées par le Congrès.

  • Les forces des Houthis affirment ne pas avoir subi de dommages

    «Je ne peux pas avoir d'informations sur les cibles américaines, mais aucun dommage n'a été causé à nos missiles et à nos armes. J'attribue cela au fait qu'ils se trouvent dans des endroits bien protégés et difficiles à détruire», a déclaré à RIA Novosti Mohammed Ali al-Buheiti, membre du bureau politique du mouvement Ansar Allah.

  • Londres revendique la «légalité» de ses frappes au Yémen

    Le Royaume-Uni a défendu la «légalité» de ses frappes menées avec les États-Unis contre les rebelles au Yémen, répétant avoir agi dans une situation de «légitime défense».

    «Il faut qu'il soit clair pour les Houthis que nous sommes sérieux quand nous disons que leurs actions visant des navires britanniques et autres sont complètement inacceptables» a défendu David Cameron sur X (ex-Twitter).

    «Le Royaume-Uni est autorisé par le droit international à recourir à la force dans de telles circonstances, lorsque la légitime défense est le seul moyen possible de faire face à une attaque armée réelle ou imminente, et que la force utilisée est nécessaire et proportionnée», a-t-il ajouté

    L'armée britannique a déployé trois navires dans la région : le destroyer HMS Diamond, qui a selon Londres participé à repousser une attaque de drones houthie en début de semaine, le HMS Richmond et le HMS Lancaster, équipé d'un hélicoptère d'attaque. Quatre avions de combat Typhoon basés à Chypre ont participé aux frappes britannico-américaines.

Découvrir plus

8h17 CET

Des frappes américaines et britanniques visant des villes yéménites ont eu lieu dans la nuit du 12 janvier, impliquant des avions de combat et des missiles Tomahawk.

Quatre frappes aériennes ont été menées sur une base aérienne militaire près de l'aéroport international de Sanaa, la capitale du Yémen.

Cinq frappes aériennes ont ciblé les Houthis à l'est de Hodeidah. Des frappes ont également été menées contre des cibles dans la ville elle-même, située sur la côte de la mer Rouge, à l'ouest du pays, et à la périphérie du port.

L'aéroport de Hodeida a été touché par huit frappes aériennes. La ville de Taiz, dans le centre du Yémen, a été bombardée et deux autres frappes aériennes ont touché un camp militaire à l'est de la ville de Saada, au nord.

Joe Biden «n'hésitera pas» à «ordonner d'autres mesures» pour protéger l'Amérique et le commerce international, selon le communiqué de la Maison Blanche.

Biden revendique un «succès»

Le président américain a revendiqué un «succès». Il a précisé que cette opération «défensive», menée en réponse aux attaques des Houthis contre des navires marchands transitant en mer Rouge, avait obtenu le «soutien» de l'Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas.

Un haut responsable gouvernemental américain cité par l'AFP a assuré que les frappes américaines et britanniques contre les Houthis au Yémen avaient visé «spécifiquement» des «infrastructures de missiles, de radars et de drones».

Il a répété que selon les États-Unis, l'Iran était «l'un des principaux sinon le principal soutien» du groupe Ansar Allah, et que Téhéran lui avait fourni à la fois les armements et des renseignements utilisés pour les frappes.

Les États-Unis ont, selon ce haut responsable qui a requis l'anonymat, une «responsabilité historique particulière dans la défense» des grandes voies maritimes du commerce international. Il a indiqué que Joe Biden avait demandé le 1er janvier à son équipe de sécurité nationale de préparer des options militaires, ajoutant que le président avait décidé de mener les frappes après une attaque des Houthis le 9 janvier.

Les Houthis ont répliqué avec des missiles de croisière contre des cibles américaines et des milices alliées à l'Iran ont visé des bases de l'armée américaine en Irak. 

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix