Le numéro un du géant énergétique italien Enel, Francesco Starace, ne voit pas de sens à l’imposition de sanctions à la Russie et n’a aucune intention de quitter le marché russe, riche en opportunités.
Francesco Starace est arrivé à la tête d’Enel l’année dernière avec pour objectif principal le développement des énergies renouvelables. Il y a quelque mois, on s’est fixé un objectif de zéro émission de CO2 en 2050. Selon lui, la Russie se trouve être un marché intéressant car il possède les trois caractéristiques les plus attirantes – l’espace, la demande de croissance économique et la confiance aux standards.
«Nous sommes attirés par tous les marchés qui possèdent en principe ces trois critères. Premièrement, on doit avoir un vaste espace avec beaucoup de ressources naturelles et c’est le cas de la Russie. Deuxièmement, il faut avoir une demande de croissance économique et au moment nous sommes arrivés sur le marché c’était le cas. De plus, il faut avoir un système régulateur que nous pouvons comprendre et des standards auxquels nous pouvons nous fier. La Russie répond à ces critères, ce qui suscite notre intérêt», a-t-il déclaré dans une interview accordée à RT lors du Forum économique international à Saint-Pétersbourg.

A la vue des caractéristiques du marché russe, Francesco Starace ne voit pas de raisons de quitter le marché russe même si les sanctions ne sont pas levées.
«A vrai dire, je ne pense pas qu'il fallait paniquer au moment où les sanctions ont été imposées à la Russie, je crois que cela n’a pas beaucoup de sens. Nous ne voyons de raisons de quitter le marché russe. Notre compagnie montre de bons résultats et nous espérons que la situation sera réglée dans les plus brefs délais», a-t-il souligné.
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