Dans La Grande Interview, Grégory Petitjean reçoit Maxime Chaix, écrivain et journaliste, auteur de «La guerre de l'ombre en Syrie, CIA, pétrodollars et djihad», chez Erick Bonnier Editions
Pour Maxime Chaix, l’origine de son livre (La guerre de l'ombre en Syrie, CIA, pétrodollars et djihad) c’est «l’insuffisance du traitement médiatique du conflit syrien». Son enquête l’a conduit à rencontrer de nombreux chercheurs et experts renommés tel que Joshua Landis, Christopher Davidson et Fabrice Balanches. Des spécialistes du Moyen-Orient de la Syrie qui l’on convaincu de l’existence de cette « guerre de l’ombre».
Dans son livre, le journaliste Maxime Chaix, étudie le rôle des Etats-Unis, depuis la présidence d’Obama jusqu’au retrait des troupes voulu par Donald Trump. Un retrait qui «n’est pas encore effectif car il y a encore des soldats américains sur le sol syrien. Cependant pour les Etats-Unis et la CIA, la guerre en Syrie est terminée», nous dit l’invité de Grégory Petitjean.
Au sujet de la France, Maxime Chaix considère que «nous sommes impliqués de force, en tant que citoyens français, dans des conflits où on n’a pas forcément d’intérêt direct, mais seulement pour satisfaire nos alliés du golfe». Il poursuit son analyse en expliquant que «la France a rompu ces relations diplomatiques avec la Syrie dans les intérêts de ses alliés».
Concernant l’avenir du conflit syrien, Maxime Chaix estime qu’il va sans doute prendre d’autres formes. Pour lui une sortie diplomatique semble complexe.