Il y a un an, début avril 2019, Prince-Désir Guano, capitaine de l’Amiens SC, est victime d’injures racistes à Dijon.
Cette affaire fait alors resurgir les questions du racisme dans le football et dans le sport en général. Samuel Eto’o, Blaise Matuidi, Daniel Alves, Georges Weah, Thierry Henry, Christian Karembeu, Stéphane M’Bia, Mario Balotelli, Marcel Desailly, etc. La liste des joueurs de couleurs victimes de cris de singe est longue. Sans oublier le cas le plus récent : le Franco-Malien Moussa Marega de Vitória Guimarães en début d’année au Portugal. Pourquoi, malgré les campagnes de l’UEFA, de la FIFA, des clubs et des politiques, le racisme est-il encore et toujours présent dans les stades et les tribunes d’Europe et du monde ? Pourquoi le racisme touchet-il également le basket, le handball, le rugby ou encore la NFL ?
Et six mois après les cas d’homophobie dans les enceintes françaises, où en sommes-nous ? Même si les championnats sont suspendus pour cause de crise sanitaire liée au coronavirus, ces derniers temps, les affaires d’homophobie ne faisaient plus la une. Déni ou interventionnisme à outrance ?
Éléments de réponse avec Louis-Georges Tin, président d’honneur du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN) et premier ministre de la diaspora africaine, et Rudy Kazi, éditorialiste à France Maghreb2 FM et vice-président de la plateforme de pensées citoyenne et apolitique Forces Républicaines.