A la suite du coup d’État militaire, l'avenir de ce pays d’Afrique de l’Ouest est incertain. Entretemps, la pression internationale s'accumule sur les nouvelles autorités. A quoi ressemble la Guinée de l’après-Alpha Condé ?
La Guinée traverse une nouvelle période de turbulences politiques. Au début de son troisième mandat présidentiel, considéré par l’opposition comme illégitime, le président guinéen Alpha Condé est arrêté par son propre chef des forces spéciales qui lui arrache les rênes du pays. Le Parlement et le gouvernement sont dissous et la Constitution est annulée. De nouvelles élections seront organisées à la fin de la période de transition dont les délais restent flous.
À l’international, un certain nombre de pays condamnent ce coup d’État et exigent la libération d’Alpha Condé. L’Union africaine et la CEDEAO vont encore plus loin en suspendant la participation de la Guinée dans leurs organisations. Dans ces conditions, la diplomatie guinéenne s’active à chercher des soutiens dans la région et surtout à l’international.
Qu’est-ce qui est à l’origine de ce changement de pouvoir en Guinée ? Comment le nouveau dirigeant guinéen voit-il le processus de transition ? Qui tend la main aux nouvelles autorités guinéennes ? Pour répondre à ces questions, Oleg Shommer reçoit Amzat Boukari-Yabara, professeur à l'Ecole politique africaine de Paris, secrétaire général de la Ligue panafricaine–UMOJA.
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