Bénéficiant du soutien de l’OTAN et des États-Unis, ce pays du sud-est de l’Europe cherche à jouer un rôle plus actif dans la région. Un objectif qui se heurte pourtant à nombre de défis en interne aussi bien qu’à l’international.
La Roumanie aspire à devenir un nouveau poids lourd régional. Pour cela, le gouvernement du pays renforce sa coopération avec les États-Unis et l’OTAN. Manœuvres militaires, achats d’armements, accueil des forces multinationales et des équipements : selon Bucarest, tout cela est nécessaire pour faire face à une menace russe présumée. Une position qui s’explique notamment par les ambitions roumaines croissantes dans la région. Elle se rapproche tout d’abord de la Moldavie et défend activement l’idée de la réunification des deux pays. L’Ukraine est l’autre partenaire de taille : Bucarest coopère étroitement avec Kiev en matière de défense et promet de soutenir la réactivation du partenariat OTAN-Ukraine.
Comment la Roumanie promeut-elle ses intérêts dans la région ? Comment la Russie réagit-elle aux actes qu’elle considère comme inamicaux de la part de Bucarest ? Enfin, quels sont les défis qui barrent le chemin de la Roumanie vers la réalisation de ses objectifs dans la région ? Pour répondre à ces questions, Oleg Shommer reçoit Gilles-Emmanuel Jacquet, analyste et trésorier au Geneva International Peace Research Institute, auteur de l'ouvrage Histoire du conflit moldo-transnistrien.
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