L’année 2021 est déjà là, mais 2020 a été si particulière sur tous les plans que nous avons voulu y revenir pour les 28 prochaines minutes afin de comprendre à quoi ressemblera l’échiquier géopolitique de demain.
Sur 2020, le magazine Time, lui, met une croix définitive en qualifiant cette année de pire de l’histoire. Une période incontestablement difficile où le monde a approché les 2 millions de morts du Covid-19, s'est vêtu de masques et a vu son économie être emportée par une spirale infernale.
La donne a changé aussi sur le plan géopolitique. Ethiopie, Haut Karabakh, Biélorussie ou bien Pérou : ces nouveaux foyers de guerre et de tensions politiques sont comme des plaies ouvertes sur la carte du monde. L’année 2020 a aussi été l’une des plus difficiles dans les relations sino-américaines, empoisonnées par de nombreux sujets tels que le Covid-19, Hong Kong, les Ouïghours ou bien Taïwan. 2020 n’a pas non plus épargné le Moyen-Orient, profondément secoué par l’assassinat du général iranien Soleimani, la publication de «l’accord du siècle» et la reconnaissance d’Israël par plusieurs pays arabes. En Europe, l’année passée a été marquée par la saga du Brexit et les relations difficiles avec la Turquie.
Alors comment l’année 2020 a-t-elle transformé la carte géopolitique mondiale ? Par quels évènements a-t-elle été le plus marquée ? Et quel rôle tous ces événements vont-ils jouer en 2021 ? Pour répondre à ces questions, Oleg Shommer retrouve Georges Estievenart, responsable des études européennes de l’IPSE.
L'ECHIQUIER MONDIAL. Libye : une chance de paix bien fragile