Refusant la perspective du Brexit, cette région britannique soulève de nouveau la question de son indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni. Comment ces aspirations indépendantistes se manifestent-elles ?
Plus de cinq ans après la victoire du «non» à l’indépendance de l’Ecosse, l’idée d’un nouveau référendum refait surface. La première ministre écossaise Nicola Sturgeon, à l’avant-garde du mouvement indépendantiste, propose d’organiser le scrutin d’ici 2021. Son objectif est de défendre les intérêts des Ecossais qui se sont massivement prononcés en 2016 contre le Brexit. Un processus qui, selon la Première ministre, menace de détruire l’économie écossaise.
Le gouvernement britannique, lui, met en lumière les bienfaits du Brexit, promettant de compenser tous les dommages économiques que subirait l’Ecosse. Une proposition que la dirigeante écossaise rejette en bloc, préférant entrer dans l’UE en tant que membre indépendant.
Bruxelles, de son côté, évite de commenter ces projets, laissant entendre que le chemin d’Edimbourg vers l’adhésion sera sûrement long. En quête de soutiens à l’étranger, Nicola Sturgeon se rend en visite officielle dans diverses puissances économiques mondiales : les Etats-Unis, la Chine et l’Allemagne.
Quels sont les résultats de cette tournée internationale ? Pourquoi l’Ecosse veut-elle malgré tout rester dans l’UE ? Quel danger le Brexit représente-t-il pour l’économie écossaise ? Quelles difficultés attendent l’Ecosse en cas d’indépendance ? Pour mieux comprendre les perspectives de l'élan indépendantiste écossais, Oleg Shommer interroge François Asselineau, président-fondateur de l'Union Populaire Républicaine.
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