L’économie russe ranimée malgré les sanctions (VIDEO)

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L’économe russe a vu une remontée notable de ses entreprises malgré une année de contraction causée par les sanctions occidentales. Les fluctuations du rouble ont été restreintes, ce qui a ramené les investisseurs vers les actifs russes.

Les investisseurs mondiaux se montrent optimistes quant à l’avenir des entreprises russes alors que leurs indicateurs de performance fournissent des preuves que  a récupéré, annonce l’analyste de Bloomberg Matthew Winkler dans son article.

Ceux qui ont investi dans les fonds souverains libellés en roubles cette année ont déjà obtenu un retour de 7 % en dollars équivalents  tandis que ceux qui ont investi dans les fonds souverains d’autres pays émergents ont subi des pertes d'environ 1 % en janvier, a-t-il indiqué. Les titulaires d’obligations d'entreprises russes ont gagné encore plus avec 7,3 % de profit en 2015, ce qui est le meilleur score connu de Bloomberg sur les marchés émergents.

Les 50 actifs russes du MICEX sont en hausse de 11,9 % cette année, ce qui dépasse les performances de tous les marchés nord-américains et montre selon certains analystes que la confiance en l'économie russe commence à revenir.

Les compagnies russes ont été encore plus rentables si on en juge par leurs marges BAIIDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) que tous les autres actifs compris dans l’index MSCI Marchés Émergents. Environ 78 % des entreprises russes représentées dans l’indice MICEX ont montré une croissance de ventes plus rapide que leurs homologues partout dans .

Par exemple, les ventes de Novatek OAO, un producteur de gaz naturel indépendant opérant à l’ouest de la Sibérie et capitalisé à 21,4 milliards d’euros, a augmenté ses ventes de 19,5 % contre une croissance de 0,76 % dans le secteur au niveau mondial.

La géant pétrolier Rosneft, avec une capitalisation de 41 milliards d’euros et des unités de production à l’ouest de la Sibérie, à Sakhaline, dans le Caucase de Nord et dans l’Arctique, a rapporté une croissance de ventes annuelle de 18,26 %, tandis que la croissance moyenne des concurrents internationaux était de 0,76 %.

Cependant, la cadence de récupération économique dépend fortement de la dynamique d'investissement, comme indique le ministre russe des Finances Anton Silouanov. Le ministère des Finances estime que le PIB russe se réduira d’environ 3 % en 2015.

Entretemps, l’embargo alimentaire russe en réponse aux sanctions occidentales a réussi à réactiver la croissance intérieure. Les consommateurs russes préfèrent désormais les biens et services produits localement, a expliqué l’économiste Paul Craig Roberts à RT.

«Les sanctions ont aidé les entreprises russes. De plus, elles ont aidé à développer l’économie du pays en créant une substitution des importations», a-t-il dit avant d’ajouter que le rouble n’a plus aucune raison de chuter.

«Je ne crois pas que le rouble soit instable pour des raisons économiques. Son instabilité est plutôt liée à la peur que tout cet argent puisse sortir de . Cependant, l’argent ne s’envole pas du pays qui a une très faible dette publique et de fortes recettes d’exportation».

Le rouble, qui était une des monnaies les plus volatiles du monde après la chute dramatique des prix du pétrole et l’imposition des sanctions occidentales, est en phase de stabilisation. Les fluctuations de sa valeur sont devenues plus faibles que celles des 30 monnaies les plus échangées dans le monde.

Anton Silouanov a dit que l’économie russe avait survécu à la crise et se dirige vers un rétablissement alors que le rouble devient moins dépendant des prix instables du pétrole. Le ministère des Finances n’attend plus une chute du taux de change du rouble à court terme.

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