Frappes israéliennes sur Gaza après des tirs de roquettes
- Avec AFP
Tsahal déclare avoir mené, tôt le 16 juillet, des frappes sur des positions du Hamas dans la bande de Gaza en riposte au tir de quatre roquettes depuis ce territoire. Le porte-parole du Hamas a dénoncé ces frappes, sans faire état de victimes.
Dans la nuit du 15 au 16 juillet, les sirènes d'alarme ont retenti dans la ville d'Ashkelon et dans d'autres localités du sud d'Israël, limitrophes de la bande de Gaza, pour alerter de tirs de roquettes, rapporte l'AFP. «Une des roquettes a été interceptée par le bouclier antimissiles», a affirmé l'armée israélienne dans un communiqué, ajoutant que trois autres étaient tombées dans des champs ouverts.
Tsahal a déclaré avoir mené en représailles une série de frappes aériennes sur des positions du mouvement islamiste Hamas dans l'enclave palestinienne, sous blocus israélien depuis 15 ans. «Des avions de combat ont visé un site de fabrication d'armes du Hamas» dans le centre de la bande de Gaza, selon un communiqué de l'armée. Il s'agit selon elle de «l'un des plus importants sites de fabrication de roquettes dans la bande de Gaza».
RAW FOOTAGE: This is the moment innocent Israelis had to run for immediate shelter when terrorists in Gaza fired 2 rockets toward them.
— Israel Defense Forces (@IDF) July 15, 2022
The IDF Aerial Defense Array intercepted 1 of the rockets, saving the lives of civilians below. pic.twitter.com/1XANHbEpAo
Le porte-parole du Hamas Hazem Qassem a dénoncé ces frappes sans faire état de victimes.
Tensions au lendemain de la visite de Biden en Cisjordanie
Les derniers tirs de roquettes de Gaza et frappes israéliennes sur l'enclave palestinienne remontent à juin dernier.
Ces tirs interviennent au lendemain de la visite du président américain Joe Biden en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, où il a rencontré à Bethléem le président palestinien Mahmoud Abbas dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient, qui l'a également conduit en Israël. Le 15 juillet, le président américain a quitté l'Etat hébreu à bord d'un premier vol direct historique pour l'Arabie saoudite.
Avant cela, Joe Biden avait annoncé une aide de 100 millions de dollars au réseau hospitalier de Jérusalem-Est, secteur palestinien de la Ville Sainte occupé par Israël. Sur un autre plan, Joe Biden a annoncé un projet pour déployer la 4G en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, où règnent respectivement la 3G et la 2G.
Si Joe Biden a aussi plaidé pour un «Etat palestinien indépendant» avec une «continuité territoriale», il a toutefois affirmé que les conditions n'étaient actuellement pas réunies pour relancer le processus de paix israélo-palestinien, au point mort depuis 2014.
Pour le porte-parole du Hamas, «il n'y a rien de nouveau dans le discours du président américain Joe Biden sur la question palestinienne, si ce n'est la consolidation de son parti pris pour la vision de l'occupation» israélienne.