Bill Clinton aux Israéliens : «Vous devez poursuivre l'héritage d'Yitzhak Rabin»
L’ancien président américain Bill Clinton a pris la parole au rassemblement en mémoire du Premier ministre Yitzhak Rabin samedi soir, appelant les Israéliens à terminer son œuvre.
«Yitzhak Rabin a défendu son pays, mais plus important, il a mis en avant les valeurs qui sont fondamentales pour Israël» a déclaré Clinton. «Il s’est battu pour la liberté, la paix, l’acceptation de ceux qui sont différent de nous et la préservation de la démocratie».
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«Il a refusé la facilité, ce qui signifie nier des faits évidents » a-t-il poursuivi. «Il souhaitait résoudre les problèmes, pas s’en détourner ou les occulter». Clinton a pressé la foule de ne pas abandonner la poursuite de la paix, qu’il a qualifiée de dernier héritage de Rabin. «Vous, quand vous quitterez cette place, vous devrez décider comment poursuivre son œuvre. Cette décision est vôtre».
20 years since the assassination of Rabin. Bill Clinton in #TelAviv for commemoration-via @MSNBC
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— Bonnie Greer (@Bonn1eGreer) 1 Novembre 2015
L’ancien président a dit à la foule :«la prochaine étape du remarquable parcours d’Israël, un titan de la technologie, un volcan d’énergie, un phare de la démocratie dans une région où elle est si rare, la prochaine étape est de décider que Rabin avait raison et que vous devez partager l’avenir avec les enfants palestiniens, et donnez une chance à la paix».
“The next step will be determined by whether you decide that Yitzhak Rabin was right,” Clinton said at Rabin rally https://t.co/kChqWLXe06
— Jewish Daily Forward (@jdforward) 1 Novembre 2015
Le président Reuven Rivlin, qui fut à l'époque un adversaire résolu des accords d'Oslo, a pris la parole pour saluer la mémoire de l'ex-premier ministre et mettre en garde les extrémistes de tous bords. «L'Etat juif et démocratique d'Israël, celui de la déclaration d'indépendance, ne sera pas victime de votre fanatisme», a déclaré M. Rivlin, qui s'est engagé il y a quelques jours à ne pas accorder la grâce présidentielle à l'assassin de Yitzhak Rabin. «Tant que je serai Président, il ne sera pas libre» avait-il dit il y a quelques jours.
Pourtant, selon un sondage 70% du public sioniste religieux (et 18% de la population israélienne) pense que ce n'est pas Yigal Amir qui a tué Rabin et adhère à une théorie du complot qui accuse la gauche ou les services de renseignement d'être les instigateurs du meurtre, malgré le fait que même son frère et complice, Hagaï Amir, ait reconnu les faits.
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