Format Normandie : Paris salue «un bon signal» avant une poursuite des négociations à Berlin

Le négociateur russe Dmitry Kozak (à gauche) et l'ambassadeur de Russie en France Alexey Meshkov donnent une conférence de presse à la résidence de l'ambassadeur de Russie à Paris le 26 janvier 2022.© Léo PIERRARD Source: AFP
Le négociateur russe Dmitry Kozak (à gauche) et l'ambassadeur de Russie en France Alexey Meshkov donnent une conférence de presse à la résidence de l'ambassadeur de Russie à Paris le 26 janvier 2022.
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Une nouvelle réunion sur le règlement du conflit ukrainien s'est tenue à Paris. Même si les discussions ont été «difficiles», la France estime que les pourparlers représentent «un bon signal» pour les négociations à venir qui se tiendront à Berlin.

Une nouvelle rencontre au format Normandie portant sur le règlement du conflit ukrainien a eu lieu à Paris le 26 janvier. L'initiative a pour but de résoudre le conflit en vigueur dans le pays, une crise qui oppose les républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk, au pouvoir central de Kiev, issu du coup d'Etat de 2014. Les négociations qui réunissent des représentants ukrainiens, russes, français et allemands, se poursuivront à Berlin dans deux semaines. 

Le négociateur en chef de la Russie, Dmitri Kozak, a fait le point à l'issue des discussions lors d'une conférence de presse à l'ambassade de Russie à Paris. Cité par l'AFP, il a notamment admis que les discussions n'étaient «pas simples». Il a néanmoins réaffirmé l'importance d'éviter une escalade du conflit. «Malgré des différences de lecture, la trêve doit persister, le cessez-le-feu doit être maintenu [entre armée l'ukrainienne et les groupes séparatistes]», a-t-il déclaré. Et de rajouter : «Nous espérons que nos collègues ont compris nos arguments et que dans deux semaines, nous aurons des résultats.»

Le négociateur russe a toutefois insisté sur le fait que la situation dans les régions séparatistes de l'Ukraine et les tensions à la frontière où la Russie a déployé des troupes étaient «deux choses différentes».

De son côté, le négociateur ukrainien, Andriy Yermak, a déclaré que son pays souhaitait «maintenir ce dialogue», appuyant ainsi le communiqué commun publié à l'issue de la rencontre dans lequel les négociateurs assurent vouloir rester «engagés pour atténuer les désaccords actuels dans les travaux à venir». Cité par l'AFP, Andriy Yermak a expliqué que «ce qui est important, c'est que le communiqué d'aujourd'hui est le premier document significatif sur lequel nous réussissons à tomber d'accord depuis décembre 2019».

Le président ukrainien Volodymir Zelensky a lui salué le 27 janvier dans un communiqué des pourparlers «constructifs».

Un «bon signal» pour Paris

La présidence française a, pour sa part, estimé que la France et l'Allemagne ont obtenu un «bon signal» de la part des deux parties même si la réunion de Paris a été «difficile». «Dans le contexte actuel [...] nous avons obtenu le signal de réengagement que nous recherchions», a affirmé l'Elysée, citée par l'AFP.

L'Ukraine accuse la Russie d'être partie prenante du conflit en soutenant les rebelles de l'est, ce que dément fermement Moscou. La position russe consiste à rappeler l'importance du respect par les différentes parties des accords de Minsk, conclus pour mettre un terme à la guerre. Lors d'un discours devant la Douma le 26 janvier, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a ainsi réitéré son appel à un «dialogue direct» de l'Ukraine «avec les parties du conflit, qui sont [les Républiques autoproclamées] de Donetsk et Lougansk».

Ces nouvelles discussions à Paris surviennent par ailleurs à l'issue d'une série de réunions entre des représentants de la Russie et d'instances occidentales – notamment l'OTAN – dans un contexte international particulièrement tendu. Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, ont récemment renforcé leur soutien militaire à Kiev, prétextant une prétendue volonté d'invasion de l'Ukraine par Moscou. La Russie a démenti à de nombreuses reprises ce scénario, et considère pour sa part comme une «menace» les déploiements militaires effectués par l'OTAN à ses frontières.

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