Torture et détentions illégales dans la prison de Guantanamo : 20 ans de non-droit
La prison de Guantanamo a vu se banaliser des pratiques de torture mises en lumière en 2011 par WikiLeaks. Depuis janvier 2002, des centaines de détenus y ont séjourné dans le cadre de «la guerre contre le terrorisme» décrétée par George W. Bush.
Figurant parmi ses promesses de campagne, l'engagement de Joe Biden à fermer le centre de détention de Guantanamo se heurte pour l'heure à la présence de 39 détenus toujours enfermés dans cet établissement américain installé sur le sol cubain.
La base militaire de Guantanamo s'est fait connaître lorsqu'à partir de janvier 2002, un camp de détention y a été installé et a vu arriver des prisonniers soupçonnés de faire partie de groupes terroristes après les attentats du 11 septembre 2001.
La principale caractéristique de cet établissement a été et reste une localisation non soumise au système judiciaire des Etats-Unis, donnant lieu à la banalisation de pratiques relevant de la torture, mises en lumière en 2011 par WikiLeaks.
Aujourd’hui, les ONG de défense des droits de l’homme comme Human Rights Watch ou Amnesty International militent toujours pour la fermeture de ce camp, dans lequel 39 prisonniers sont encore détenus. Une promesse que Joe Biden avait formulée pendant sa campagne, comme Barack Obama et George W. Bush au cours de leurs mandats avant lui.