Premier décès d'une personne infectée par Omicron recensé au Royaume-Uni
- Avec AFP
Le Premier ministre britannique a annoncé le décès d'au moins une personne infectée par le variant Omicron du Covid. Boris Johnson a fait part de son inquiétude quant à la rapidité de propagation de cette souche au sein de la population.
Au moins une personne contaminée par le variant Omicron du Covid-19 est morte au Royaume-Uni, a fait savoir le 13 novembre le Premier ministre Boris Johnson.
«Malheureusement, Omicron génère des hospitalisations et il a été confirmé qu'au moins un patient est décédé alors qu'il était porteur du variant Omicron», a déclaré le dirigeant conservateur lors de la visite d'un centre de vaccination à Londres, alors qu'il mise sur une campagne de rappel vaccinal massive pour freiner la propagation du variant.
Le Royaume-Uni serait le premier pays à annoncer officiellement un décès suite à une contamination au variant Omicron.
De nouvelles mesures sanitaires mises en place
«L'idée qu'il s'agit en quelque sorte d'une version moins virulente du virus, je pense que c'est quelque chose que nous devons écarter et simplement reconnaître le rythme auquel [sa propagation] s'accélère au sein de la population», a-t-il ajouté, encourageant ses concitoyens à demander une troisième dose.
Durement touché par la pandémie avec plus de 146 000 morts et autour de 50 000 contaminations quotidiennes, le pays de 66 millions d'habitants a aussi décrété d'autres restrictions pour éviter de voir ses hôpitaux submergés, comme le retour au télétravail, en vigueur depuis le 13 décembre.
Sur le plan vaccinal, une course contre la montre est engagée. Face à «un raz-de-marée d'Omicron», selon les termes de Boris Johnson, l'exécutif a avancé d'un mois l'objectif d'offrir une piqûre de rappel à tous les plus de 18 ans en Angleterre, qui pourront désormais en bénéficier avant le Nouvel An.
Alors que deux doses de vaccin sont considérées comme insuffisantes pour offrir un bon niveau de protection contre le variant Omicron, environ 40% des plus de 12 ans en ont déjà reçu une troisième.
Le 13 novembre, de très longues queues s'étaient formées devant certains centres de vaccination, alors que le site de réservation du service public de santé (NHS), submergé par la demande, était inaccessible par moments ou opérait selon un système de files d'attente.