Mort accidentelle d'un soldat français de la force Barkhane au Mali
- Avec AFP
La force Barkhane est à nouveau endeuillée après la mort accidentelle le 12 octobre d'un mécanicien de 29 ans tué lors d'une opération de maintenance. 52 soldats français sont morts au combat depuis le début de cette opération.
Un soldat français de l'opération antidjihadiste Barkahne est mort le 12 octobre de manière accidentelle sur la base de Tombouctou au Mali, a annoncé l'état-major.
Le maréchal des logis Adrien Quélin, un mécanicien de 29 ans appartenant au 4e régiment de chasseurs de Gap, «effectuait une opération de maintenance sur un camion. Il a été grièvement blessé par la bascule de la cabine de ce camion alors qu'il travaillait sur le moteur du véhicule», selon un communiqué.
«Malgré la prise en charge immédiate par les secours sur place, il n'a pas pu être réanimé. Il est décédé des suites de ses blessures. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'accident», poursuit l'état-major.
«Je salue son engagement et m'incline devant sa mémoire», a déclaré la ministre de la Défense Florence Parly dans un tweet.
Le maréchal des logis Adrien Quélin est décédé à la suite d'un accident lors d'une opération de maintenance à Tombouctou au Mali. Je salue son engagement et m'incline devant sa mémoire. Mes pensées vont à sa famille, ses proches et frères d'armes.
— Florence Parly (@florence_parly) October 13, 2021
Célibataire et sans enfant, le maréchal des logis Quélin est le 7e militaire français à mourir de manière accidentelle au Sahel depuis 2013 dans les opérations antidjihadistes Serval puis Barkhane. 52 soldats sont par ailleurs morts au combat sur la même période.
Paris a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d'ici à 2023 à un contingent oscillant entre 2 500 et 3 000 hommes, contre plus de 5 000 aujourd'hui, alors que les relations entre Paris et Bamako se sont envenimées.