Jérusalem : manifestation en soutien aux familles palestiniennes menacées d'expulsion par des colons

- Avec Reuters

Jérusalem : manifestation en soutien aux familles palestiniennes menacées d'expulsion par des colons© Ammar Awad Source: Reuters
Manifestation en marge d'une audience au tribunal sur l'expulsion prévue de Palestiniens de Silwan, un quartier de Jérusalem-Est, le 26 mai 2021.
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Une manifestation s'est tenue près d'un tribunal de Jérusalem pour protester contre la menace d'expulsion de plusieurs familles palestinienne d'un quartier est de la ville occupée.

Des dizaines de Palestiniens et d'Israéliens pacifistes ont manifesté ce 26 mai devant un tribunal de Jérusalem où étaient déployés de nombreux policiers israéliens, en soutien à des familles palestiniennes menacées d'expulsion par des colons israéliens dans Jérusalem-Est occupé.

La justice israélienne a reporté ce même jour une audience consacrée au sort de ces familles dans le quartier de Silwan, quelques semaines après qu'un dossier similaire a déclenché une flambée de violences, à Jérusalem, puis en Cisjordanie, avant d'atteindre Gaza.

Une quarantaine de Palestiniens sont menacés d'éviction au profit de colons dans le quartier de Silwan, situé près de la Vieille ville. Le tribunal de district de Jérusalem a ainsi décidé de reporter une audience dans cette affaire, le temps d'étudier une demande des familles réclamant «l'avis du procureur général», a expliqué à l'AFP leur avocat Yazid Qawaar. «Il est évident que le gouvernement [israélien] soutient le projet des colons et donc le procureur général doit prendre ses responsabilités», a-t-il accusé. Selon lui, le tribunal pourrait annoncer sa décision dans la semaine.

La loi israélienne en question 

Au cœur du procès : la propriété foncière de terres sur lesquelles sont construites des maisons dans lesquelles vivent des Palestiniens mais qui sont convoitées par des colons, à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville, illégalement occupé et annexé par Israël, selon l'ONU.

D'après la loi israélienne, si des juifs peuvent prouver que leur famille vivait à Jérusalem-Est avant la guerre de 1948, ils peuvent demander à ce que leur soit rendu leur «droit de propriété». Une telle loi n'existe toutefois pas pour les Palestiniens ayant perdu leurs biens pendant la guerre.

Le 9 mai, un tribunal de Jérusalem avait reporté une audience clé dans un dossier similaire concernant un autre quartier de Jérusalem-Est, Cheikh Jarrah, où des manifestations de soutien aux familles palestiniennes avaient été émaillées de heurts avec la police israélienne. Des affrontements avaient ensuite éclaté entre Palestiniens et forces israéliennes sur l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam et site le plus sacré du judaïsme.

Avec des centaines de blessés dont une majorité de Palestiniens, les affrontements avaient été le prélude à une guerre entre Israël et le Hamas au pouvoir à Gaza. Du 10 au 21 mai, 254 Palestiniens ont péri dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, dont 66 enfants, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes depuis Gaza ont fait 12 morts parmi lesquels un enfant, une adolescente et un soldat.

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