Maxwell offre d'abandonner ses citoyennetés britannique et française en échange de sa libération
Pour tenter d'obtenir une libération sous caution, Ghislaine Maxwell, complice présumée du pédocriminel Jeffrey Epstein, a proposé à la justice américaine de renoncer à ses citoyennetés britannique et française.
La complice présumée de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, a proposé de renoncer à ses citoyennetés britannique et française afin d'être libérée sous caution. Elle a été incarcérée aux Etats-Unis dans l'attente de son procès pour trafic de mineures dans l'affaire Epstein.
Ghislaine Maxwell «renoncera à sa citoyenneté française et britannique pour lui retirer toute possibilité de chercher refuge dans ces pays, si la Cour l'exige», ont ainsi écrit ses avocats dans un dossier publié par le site Web Courthouse News, dans une nouvelle tentative d'obtenir sa liberté conditionnelle. L’équipe juridique de l’accusée a fait valoir que, ce faisant, elle ne serait pas en mesure de demander «une protection contre l’extradition» qui s’applique aux citoyens de ces pays. Le document judiciaire de sa défense soulignait également que Ghislaine Maxwell était disposée à ce que ses biens et ceux de son mari soient placés dans un nouveau compte qui serait contrôlé pour s’assurer qu’elle n’utiliserait pas cet argent pour échapper aux poursuites.
Il s’agit de la troisième demande de mise en liberté sous caution de Ghislaine Maxwell. Sa demande précédente a été rejetée en décembre, le tribunal ayant estimé qu'«aucune condition» de libération ne pouvait garantir qu'elle se présente au procès.
Ghislaine Maxwell, mise en cause par de nombreuses jeunes filles de l'affaire Epstein, a été arrêtée en juillet 2020 pour avoir aidé le financier américain dans le trafic sexuel de filles mineures. Elle a plaidé non coupable et doit être jugée en juillet 2021. Délinquant sexuel reconnu coupable, Jeffrey Epstein a été retrouvé mort dans sa cellule de prison en 2019 après que de nouvelles allégations criminelles aient été portées contre lui.