Irak : un mort dans une attaque à la roquette contre une base abritant des soldats américains
Dans la soirée du 15 février, un employé civil étranger a été tué et cinq autres blessés, ainsi qu'un soldat américain, par un tir de roquette sur une base aérienne d'Erbil où sont stationnés des soldats de la coalition menée par les Etats-Unis.
L’aéroport d’Erbil, dans le nord de l’Irak, a été visé dans la soirée du 15 février par au moins trois roquettes selon des sources sécuritaires irakiennes et occidentales citées par l’AFP. Ces mêmes sources rapportent en outre que l’une d’entre elle a atteint un complexe militaire où sont basés des soldats de la coalition internationale sous commandement américain. Dans un premier bilan, celle-ci a fait état de la mort d'un employé civil étranger. Cinq autres ont été blessés ainsi qu'un soldat américain.
Irak: 3 roquettes ont visé l'aéroport d'Erbil "capitale" du Kurdistan. L'une d'elles a atteint un complexe où sont basés des soldats de la coalition menée par les Etats-Unis. Première attaque de ce genre en deux mois. pic.twitter.com/eUR2SNkVTV
— Georges Malbrunot (@Malbrunot) February 15, 2021
Sur une autre vidéo, relayée par la chaîne koweitienne Al-Rai TV, on peut voir une roquette tomber au beau milieu d’un axe routier.
فيديو يرصد استهداف مطار أربيل في العراق #صحيفة_الرأي#الاردن#أربيل#العراق#عاجلpic.twitter.com/7SdMHPsSaU
— الرأي - أخبار الأردن (@alrai) February 15, 2021
Le secrétaire d'Etat américain Anthony Blinken a lui appelé à ce qu'une enquête soit diligentée. «Nous sommes indignés par l'attaque aux roquettes d'aujourd'hui dans la région irakienne du Kurdistan [...] J'ai contacté le Premier ministre du gouvernement régional kurde Masrour Barzani pour parler de l'incident et je l'ai assuré de tout notre soutien pour enquêter et demander des comptes aux responsables», a-t-il fait valoir dans une déclaration reprise par l'AFP.
Des installations militaires et diplomatiques occidentales ciblées à plusieurs reprises
Depuis l’automne 2019, plusieurs installations militaires et diplomatiques occidentales ont été visées par des dizaines de roquettes ainsi que des attaques à la bombe. Ces attaquent étaient alors circonscrites dans la capitale, Bagdad.
Washington impute régulièrement ces attaques aux factions armées irakiennes pro-Iran. Washington et Téhéran, ennemis jurés, sont à couteaux tirés depuis le retrait unilatéral en 2018 de Washington de l'accord international sur le nucléaire iranien conclu en 2015, et le rétablissement de lourdes sanctions contre l'Iran.