Nouveaux affrontements au sein du Parlement entre pro-Tshisekedi et pro-Kabila en RDC
- Avec AFP
La police congolaise s'est déployée ce 8 décembre dans la matinée à l'intérieur du siège du Parlement de la République démocratique du Congo, après de nouvelles violences dans l'enceinte du bâtiment, selon plusieurs journalistes présents sur place.
Au moins une personne a été blessée lors d'affrontements qui ont eu lieu ce 8 décembre à l'intérieur du «palais du Peuple» de la République démocratique du Congo (RDC) entre les partisans du président Félix Tshisekedi et ceux de la majorité parlementaire fidèle à son prédécesseur Joseph Kabila, selon plusieurs journalistes dont un collaborateur de l'AFP.
Le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala a diffusé sur son compte Twitter plusieurs vidéos montrant des individus se lancer des projectiles.
#RDC: Scène irréaliste au palais du peuple [vidéo DT] pic.twitter.com/GfPD2OxUqz
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) December 8, 2020
#RDC: La tension est vive à l'instant au Palais du Peuple entre pro Tshisekedi et pro Kabila. "il y a déjà quelques blessés", dit un député. Il ajoute que, "si la police n'intervient pas, il risque d'avoir mort d'homme" pic.twitter.com/jR7qFW96hN
— Stanis Bujakera Tshiamala (@StanysBujakera) December 8, 2020
En conséquence, la police congolaise est intervenue ce 8 décembre au matin à l'intérieur du siège du Parlement de la RDC à Kinshasa. A l'extérieur, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser d'autres partisans du président Tshisekedi qui voulaient entrer également dans l'enceinte du Parlement.
La veille, des incidents avaient déjà éclaté au Parlement à Kinshasa au lendemain de l'annonce par le chef de l'Etat congolais de la fin de la coalition au pouvoir, qu'il formait depuis janvier 2019 avec la majorité parlementaire pro-Kabila du Front commun pour le Congo (FCC). De son côté, le FCC a dénoncé une violation de la Constitution. Des députés avaient pénétré dans l'enceinte de la salle des séances et détruit des pupitres pour empêcher la tenue d'une séance parlementaire.