Donald Trump : «Si vous comptez les votes illégaux, ils peuvent essayer de nous voler l’élection»
- Avec AFP
Le président sortant a répété lors d’une conférence de presse qu'il allait gagner l'élection présidentielle américaine et que les démocrates essaieraient de la lui «voler», dénonçant «l'interférence» des médias et du monde des affaires.
Le 5 novembre à 18h30 (00h30 heure de Paris), Donald Trump a donné depuis la Maison Blanche une conférence de presse lors de laquelle il a répété qu'il allait gagner l'élection présidentielle américaine. Réitérant ses accusations, il a ajouté que les démocrates essaient de lui «voler» l'élection.
Dans un discours tranchant avec la brève allocution, plus tôt dans la journée, de son adversaire Joe Biden, Donald Trump a déroulé le même argumentaire que lors de sa première intervention réalisée dans la nuit du 3 au 4 novembre, sans apporter de preuves de ses accusations de fraude électorale. Des accusations qu’il a réitérées : «Si vous comptez les votes légaux, je gagne facilement. Si vous comptez les votes illégaux, ils peuvent essayer de nous voler l’élection.»
Trump dénonce les «grands médias, le monde des affaires et les géants de la tech»
«Malgré l'interférence, jamais vue dans une élection, des grands médias, du monde des affaires et des géants de la tech, nous avons gagné avec des scores historiques et les sondeurs se sont délibérément trompés», a-t-il poursuivi, non sans ajouter : «Il n'y a pas eu la vague bleue annoncée.»
«Nous ne pouvons permettre à personne de museler nos électeurs et de fabriquer les résultats [...] J'ai le sentiment que la justice devra trancher en fin de compte», a-t-il encore expliqué lors d'une intervention coupée par de nombreux médias américains, qui ont reproché au président de faire de la «désinformation.»
LIVE: President @realDonaldTrump delivers remarks https://t.co/Oa13t7CxaC
— The White House (@WhiteHouse) November 5, 2020
Le 6 novembre au matin, le décompte des votes se poursuivait dans plusieurs Etats alors que Joe Biden était toujours crédité de 264 grands électeurs, sur les 270 nécessaires, contre 214 pour Donald Trump.