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«Je vais continuer à me battre» : après son inculpation, Steve Bannon dénonce une «cabale politique»

Dans son podcast War Room, l'ancien conseiller de Donald Trump a mis en lumière, selon lui, la «cabale politique» dont il fait l'objet après son inculpation pour détournement de fonds. D'après lui, ces accusations servent à «intimider les gens».

Steve Bannon, ancien conseiller du président américain Donald Trump, inculpé pour détournement de fonds destinés à la construction d'un mur à la frontière Etats-Unis-Mexique, s’est dit victime d’une «cabale politique» le 21 août dans son émission.

«Tout le monde sait que je ne suis pas du genre à me laisser faire», a-t-il déclaré au cours son podcast War Room après avoir été arrêté la veille, puis relâché moyennant une caution de 5 millions de dollars.

«Je suis prêt à tenir le temps qu'il faudra», a-t-il insisté. «Je vais continuer à me battre.»

Celui qui fut l'un des architectes de la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016 est accusé, avec trois autres personnes, d'avoir détourné à des fins personnelles des centaines de milliers de dollars d'une campagne de financement participatif censée contribuer à l'érection d'un mur à la frontière avec le Mexique

Steve Bannon, 66 ans, a plaidé non coupable le 20 août devant un juge fédéral de New York des deux chefs d'accusation retenus contre lui, fraude et blanchiment d'argent, passibles chacun d'une peine maximale de 20 ans de prison.

L'ex-patron du site Breitbart News a affirmé dans son podcast que son arrestation était destinée à «intimider les gens» soutenant le mur anti-immigration promis par Donald Trump lors de sa campagne victorieuse de 2016. 

Désormais en campagne pour sa réélection, le président américain a pris ses distances avec Steve Bannon le 20 août, affirmant «ne rien connaître de ce projet» de financement participatif et ne pas avoir eu de contact «depuis très longtemps» avec son ancien conseiller. 

Steve Bannon avait quitté la Maison Blanche en août 2017.