L'administration pénitentiaire norvégienne laissera Breivik mourir de faim...s'il le désire !
Alors que le tueur de l'île d'Utoya menace de conduire une nouvelle grève de la fin jusqu'à la mort, la presse norvégienne rappelle, elle, que la législation pénitentiaire ne permet pas de nourrir de force des détenus.
«Un patient a le droit de refuser de recevoir du sang, des produits sanguins et peux aussi refuser d'arrêter une grève de la faim» détaille le Dagbladet citant des articles de la législation en cours dans les prisons norvégiennes. Selon ce guide de bonne conduite à tenir envers les détenus, l'administration est néanmoins obligée de prévenir les prisonniers des risques encourus: «Il est important que la personne soit informée de ses conditions de santé et des dangers auxquels elle s'expose si elle continue».
Norwegian prison authorities state there will be no intervention if Anders Behring Breivik starves himself to death.
— Marius Ellingsen (@KingMarius) 2 Octobre 2015
#Breivik menace (encore) de faire une grève de la faim, découvrez pourquoi >> http://t.co/zCaxv7DULwpic.twitter.com/eXYrg2F4TE
— RT France (@RTenfrancais) 1 Octobre 2015
Anders Behring Breivik qui menace, par voie de presse, de conduire une nouvelle grève de la faim «jusqu'au bout» si ses conditions de détention ne s'améliorent pas, ne pourra pas donc pas être nourri de force. Un point que confirme un professeur de droit de l'Université d'Olso au journal norvégien, qui rappelle que le gavage est d'ailleurs contraire à la Convention européenne des Droits de l'Homme: «Il n'y a pas de règles spéciales sur le nourrissage de force en prison. Par conséquent, ce sont les règles normales concernant les grèves de la faim qui s'appliquent, même si la santé est menacée».
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Le militant d'extrême-droite norvégien avait tué 69 personnes sur l'île d'Utoya et huit à Oslo en juillet 2011. Il a été condamné à 21 ans de prison pour ses crimes. Jugeant sa mise à l'isolement «inhumaine», il a déclaré dans une lettre ouverte, publiée il y a quelques jours: «Si on ne revient pas sur ce tour de vis, je finirai par mener une grève de la faim jusqu'à en mourir. Je n'en peux plus».
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L'homme âgé de 36 ans est coutumier du fait, puisqu'il a avait déjà menacé de se laisser mourir, en 2014, si sa console de jeux Playstation 2 n'était pas remplacée par le modèle plus récent. Il s'était également plaint du manque de beurre le matin pour tartiner son pain, et des menottes qui cisaillent les poignets lors de ses transferts.
Breivik wants a PlayStation 3 console and a comfortable sofa to sit on while playing it in prison.
http://t.co/ZGapP6me4O
— Ahmad Pathoni (@apathoni) 1 Octobre 2015